Après un premier rassemblement contre les féminicides à Lyon le lundi 9 septembre dernier, le collectif Droit des Femmes, à l’origine du premier rendez-vous lyonnais, appelle à un nouveau rassemblement ce lundi 23 septembre, à partir de 18h30.
Le 9 septembre dernier, un premier rassemblement avait eu lieu à Lyon, place Pradel, dans le 1er arrondissement pour dénoncer les féminicides et lles violences faîtes aux femmes. Plus de 300 personnes étaient présentes et ont ainsi répondu à l'appel du collectif "Droit des Femmes". Le collectif rassemble une dizaine d'associations de défense des droits des femmes, ainsi que des syndicats et partis politiques lyonnais. Cette initiative locale doit se répéter tous les 15 jours, à la même heure. Soit un lundi sur deux.
Cette initiative a vu le jour, peu de temps après le lancement du "Grenelle des violences conjugales", le 3 septembre dernier. Une date choisie pour faire écho au numéro de téléphone 3919. Il s'agit d'une série de rencontres qui se termineront le 25 novembre prochain.
Sept victimes supplémentaires depuis le 9 septembre
Depuis le premier rendez-vous lyonnais, le nombre de femmes tuées en France par un conjoint ou ex-conjoint a encore augmenté. Il était de 102 victimes depuis le début de l'année. Depuis deux semaines, ce sont encore sept femmes qui ont perdu la vie sous les coups. Selon le collectif, une femme meurt tous les deux jours.
Depuis le 1er janvier 2019, le pays compte 109 femmes victimes de leur conjoint ou ex-conjoint. C'est à Maisons-Laffitte, dans les Yvelines, que le dernier drame en date a eu lieu. Une femme de 30 ans a été tuée. La veille, c'est une femme de 39 ans qui est décédée à l'hôpital de Montauban. "Elles avaient 39 et 30 ans et ont été respectivement assassinées par leur compagnon et mari", indique le collectif #NousToutes sur twitter.
En 2018, le ministère de l'Intérieur avait recensé 121 féminicides.Nous apprenons les 108e et 109e feminicides de l'année. Elles avaient 39 et 30 ans et ont été respectivement assassinées par leur compagnon et mari. @EmmanuelMacron
— #NousToutes (@NousToutesOrg) September 20, 2019
Vous ne pouvez pas attendre le 25 novembre pour réagir! Source : @feminicidesfr
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