Depuis ce lundi 23 septembre, les pompiers du Rhône expérimentent les caméras individuelles pendant leurs interventions. À quoi servent ces images et que deviennent-elles ?

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Depuis ce lundi 23 septembre, les pompiers du Rhône peuvent être équipés de caméras individuelles durant leurs interventions. Le département s'était porté volontaire pour cette expérimentation de trois ans, suite aux nombreuses agressions subies par les équipes dans la région lyonnaise.
 

Déploiement en trois étapes

La caserne de Lyon-Corneille est équipée de deux caméras individuelles dès ce lundi 23 septembre. Cinq autres casernes seront équipées dès lundi prochain, 30 septembre. Les 10 dernières seront équipées dans le courant du mois d'octobre. Chacune des 16 casernes disposera de deux caméras portatives.
 

Les conditions d'usage de la caméra

L'emploi de la caméra se fait sous la responsabilité du chef d'agrès. C'est lui - ou le sapeur-pompier qu'il désigne - qui doit porter l'appareil de façon apparente. L'enregistrement n'est pas permanent, il se fait à l'appréciation du chef d'agrès lorsqu'il y a un risque d'agression.
 

Le consentement des personnes filmées n'est pas requis

S'il le peut, le pompier porteur de la caméra informe qu'il démarre l'enregistrement. Mais, en aucun cas, le consentement des personnes filmées n'est requis et leur opposition ne fait pas obstacle à la pousuite de l'enregistrement. La captation d'images est possible en tout lieu, qu'il soit public ou privé.
 

Que deviennent les images?

Les sapeurs-pompiers porteurs de la caméra n'ont pas accès aux enregistrements et ne peuvent pas consulter les images. Seuls les pompiers bénéficiant d'une habilitation peuvent y accéder. Il leur est interdit d'enregistrer avec leurs moyens personnels (téléphone par exemple).
Les images sont conservées six mois, sur un serveur externe sécurisé, avec un effacement automatique sauf en cas de procédure judiciaire.
 

Certains pompiers veulent des peines exemplaires

Pour Marc Darcissac, secrétaire général adjoint CGT SDMIS 69, la majorité des pompiers n'est pas forcément favorable à cette expérimentation. ''On ne nie pas les agressions, explique-t-il. Mais, contrairement aux différents chiffres avancés, les agressions n'ont pas augmenté. Ce sont les dépôts de plainte par les pompiers qui ont augmenté. Nous demandons plutôt une réponse judiciaire, une réponse pénale forte et exemplaire.
Récemment, par exemple, une personne poursuivie pour vols d'engins ou menaces de morts sur pompiers a eu un rappel à la loi. Nous demandons davantage l'anonymisation des plaintes des pompiers que l'usage de caméras''. 
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