Attaque au mortier d'un lycée à Lyon : un mineur de 16 ans en prison

Trois jours après l'attaque du lycée de La Martinière-Monplaisir dans le 8ᵉ arrondissement, le Parquet de Lyon annonce placer en détention provisoire l'un des présumés assaillants. L'établissement scolaire a été la cible d'une dizaine d'individus cagoulés le 10 novembre. Deux lycéens avaient été arrêtés le jour des faits.

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Vendredi 10 novembre, le lycée de La Martinière-Monplaisir dans le 8ᵉ arrondissement de Lyon, a été pris pour cible. Le bâtiment a été attaqué par une dizaine de jeunes cagoulés. Tirs de mortier et feux de poubelle, la scène surréaliste s'était déroulée vers 7h30, au moment de la rentrée des cours. Deux mineurs interpellés au moment des faits ont été mis en examen. L'un est placé en détention provisoire.

Placement en détention pour un mineur

Deux lycéens âgés de 16 ans avaient été arrêtés au moment des faits. Le parquet de Lyon a indiqué, ce lundi 13 novembre 2023, avoir placé en détention provisoire l'un des deux jeunes, soupçonné d'avoir "participé à l'organisation des violences" et d'avoir lui-même incendié des poubelles et tiré des mortiers. Le deuxième est placé sous contrôle judiciaire

Ils ont été mis en examen dans le cadre d'une information judiciaire ouverte notamment pour "dégradation par moyens dangereux" et "violences volontaires sur une personne chargée d'une mission de service public sans incapacité".

Les motifs de l'attaque restent à déterminer

Dans un mail adressé aux parents d'élèves vendredi, le proviseur du lycée avait affirmé être la cible de ces violences contre l'établissement scolaire, "Des premières investigations et auditions, ces faits procéderaient de la volonté de certains élèves de bloquer l’établissement scolaire pour des raisons qu’il reste à déterminer", indique le procureur de la République dans un communiqué.

"Les investigations se poursuivent désormais sous l’autorité du magistrat instructeur aux fins d’identifier et d’interpeller l’ensemble des auteurs ayant participé aux faits ainsi que pour déterminer les mobiles exacts de ce passage à l’acte", écrit Nicolas Jacquet.

Volonté de fermeté

"Les faits survenus au sein du lycée La Martinière sont d’une particulière gravité. Ils sont traités en tant que tel par l’autorité judiciaire au travers d’une réponse rapide et ferme", tient à rappeler le procureur. Nicolas Jacquet assure d'une totale mobilisation pour lutter contre toutes les formes de violences commises à l'intérieur ou aux abords des établissements scolaires. "Et pour protéger la communauté éducative, qui doit pouvoir mener ses missions dans un climat apaisé et serein".

L'assaut n'avait fait aucun blessé. Les pompiers étaient intervenus devant l'établissement pour éteindre les poubelles et trottinettes électriques incendiées.

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