De la danse hip hop au sport invité des Jeux Olympiques de Paris, le break dance rythme l'histoire contemporaine. A Lyon, depuis 18 ans, la compagnie Pokemon Crew regroupe des passionnés de cet art urbain.
Le début de l'histoire du Pokemon Crew remonte à 1996 : des jeunes de différents quartiers de Lyon font le show sur le parvis de l'Opéra. Avec une identité commune, celle des rappeurs et des graffeurs. Alors que le breaking participera aux Jeux Olympiques cette année en tant que sport additionnel, la nouvelle génération perpétue l'esprit collectif.
"Ils sont plus ouverts culturellement"
La compagnie qui se produit aujourd'hui dans le monde entier a créé un spectacle pour l'occasion : "De la rue aux Jeux-Olympiques", qui retrace l'histoire du mouvement culturel et artistique.
À l’époque, on faisait vraiment partie de la culture Hip-Hop, c'était une identité avec les graffeurs, les rappeurs, les DJ. Aujourd'hui, il y a deux écoles de break danceurs : les compétiteurs et les créateurs.
Riyad Fghani, chorégraphe et directeur artistique de la Cie Pokemon Crew.
Sur scène, une mosaïque d'itinéraires et de personnalités qui dansent ensemble. Des garçons et des filles répètent les pas et retravaillent le spectacle. "À l'époque, on se posait la question de ce que le break dance pouvait apporter à la culture hip-hop, aujourd'hui, les jeunes sont plus ouverts culturellement", analyse Riyad Fghani, chorégraphe et directeur artistique de la Compagnie Pokemon Crew.
"On n'a pas envie que la nouvelle génération nous explique que le break dance vient des Jeux Olympiques, donc il faut retracer la genèse", sourit le chorégraphe, quand on lui demande pourquoi faire ce spectacle.
Le spectacle "De la rue aux Jeux Olympiques" est à voir au théâtre de Vénissieux, du 27 au 29 mars.