De retour à Lyon pour la promotion de son livre "Une vie nouvelle", David Gréa était l'invité de notre édition de la mi-journée ce 14 juin en Rhône-Alpes. L'ancien curé de Sainte-Blandine s'est confié sur le problème du célibat au sein de l'Eglise, et de la nécessité pour celle-ci de s'actualiser.
David Gréa s'est marié il y a un an. Il est jeune papa. Et a sorti un livre "Une vie nouvelle" il y a deux mois. Le voilà de retour à Lyon pour en assurer la promotion. Et ce 14 juin, il a accepté l'invitation au journal télévisé de la mi-journée.
Libre de parole, l'ancien curé de Sainte-Blandine aborde sans détour la question du célibat des prêtres, et de la nécessité pour l'Eglise de "s'actualiser" sur certains sujets.
"J'étais très heureux d'être prêtre. Mais c'est vrai que dès le début, comme pour beaucoup, le célibat me posait question : on veut être prêtre. Ce n'est pas qu'on veut être célibataire, c'est qu'on vous le demande de l'être".
David Gréa explique : "plus ça a été, plus le soir j'ai senti le manque d'affection, le manque d'une présence fidèle et continue. Le célibat est devenu un poids... Une tristesse."
Son livre "Une vie nouvelle" ne se veut pas pour autant un manifeste pour rompre le célibat des prêtres. David Gréa dit avoir plutôt avoir voulu tendre la main. "Avec ce livre, j'ai voulu dire : voilà ce que j'ai vécu... Qu'est-ce que vous en pensez ?"