Vendredi 10 mai, un Comité social et économique se tiendra à l'Arbresle (Rhône) pour entériner les modalités de fermeture du centre d'hébergement périnatal de l'hôpital. Onze lits qui, selon le maire et président du site, devraient être transférés aux secteurs oncologie et médecine générale.
Une fermeture annoncée pour le 19 août : la partie hébergement du centre de périnatalité de l'Arbresle (Rhône) va fermer à la fin de l'été suite à une décision en novembre 2018 de l'Agence Régionale de Santé (ARS). Avec 480 séjours en 2017, l'ARS estimait la fréquentation insuffisante.
Le phénomène n'est pas isolé puisque le même processus a été observé à Vire (Calvados) en 2014, à Feurs (Loire) en 2017 avec, et est prévu à Paimpol (Côtes d'Armor) avec une fermeture des lits prévue pour le 30 juin .
Un centre de périnatalité né de la fermeture de la maternité
Le centre de périnatalité a été créé il y a une vingtaine d'année suite à la fermeture de la maternité de la commune. Ses attributions étaient jusque là la totalité des actes médicaux autour de la naissance mais plus la naissance elle-même ( consultations gynécologiques médicales, chirurgicales et obstétricales, mais aussi un accompagnement pré et post-natal avec hébergement allant jusqu'à 3 jours et demi).
Dans la plupart des cas, les futures mamans étaient orientées vers la clinique du val d'Ouest (Ecully, Métropole de Lyon) pour donner naissance à leur enfant, et revenaient le jour même à l'Arbresle pour y être hébergées.
Vers un reclassement des personnels ?
La fermeture de l'unité d'hébergement post-accouchement du centre de périnatalité de l'Arbresle va poser la question du devenir des 9 membres du personnel affecté. Deux personnes sur les 9 que compte le service vont demeurer sur place, puisque le suivi pré et post-accouchement continuera à y être assuré.
Selon le maire de la commune, Pierre-Jean Zannettacci, de fait président du conseil d'administration de l'Hôpital, priorité va être donnée au reclassement des personnels en interne, sans exclure toutefois des licenciements en cas de refus ou d'impossibilité matérielle.
Toujours selon le maire, les 11 lits du service devraient être répartis dans l'hôpital, probablement entre le service oncologie et celui de la médecine générale. Une manifestation est prévue à 13h pour protester contre cette fermeture annoncée.
En mai 2018, une de nos équipes s'était rendue dans le centre de périnatalité, dont la partie hébergement était alors en sursis. Avec 480 séjours en 2017, l'ARS estimait alors la fréquentation insuffisante.