A partir de 17h30, mercredi 4 septembre, les forces de l'ordre ont évacué un squat au sein de l’ex-clinique de l’Union, rue Louis-Duclos, à Vaulx-en-Velin (Rhône).
Expulsion manu militari à Vaulx-enVelin (Rhône), mercredi 4 septembre. Ouvert samedi selon divers collectifs, le squat de l'ex-clinique de l'Union a été évacué. Des policiers étaient sur place dès 17h30. Les occupants ont été délogés du squat peu avant 21 heures, après deux heures d'intervention.
Qui occupait les lieux ?
Dans cette ancienne clinique de l'Union de Vaulx-en-Velin, se trouvaient trente à quarante personnes. Selon la préfecture, ils seraient clandestins, déboutés du droit d'asile. Cernés par les autorités, ces derniers se sont réfugiés sur le toit du bâtiment avant d'être expulsés des lieux. Aucune procédure de reconduite à la frontière n'a été déclenchée. Plusieurs dizaines de soutiens s'étaient rassemblées aux abords du lieu d'expulsion. Ces derniers ont été évacués dès le début de l'opération. Contactée par France 3 Rhône-Alpes, l'association Forum Réfugiés située à quelques mètres, a affirmé ne pas s'être rendue sur place.
Une expulsion légale ?
La préfecture assure que le squat est installé depuis moins de 48h, délai durant lequel aucune décision judiciaire n'est nécessaire pour une opération d'expulsion. Mais, les associations, elles, assurent que les lieux sont occupés depuis samedi, soit au-delà de ce délai permettant l'expulsion en flagrance.
Où vont se rendre les expulsés ?
Ce jeudi 5 septembre au matin, certains expulsés du squat de l'Union se sont rendus à l'amphi Z à Villeurbanne. Mais, ils redoutent une expropriation. Car, depuis le 2 septembre, cette ancienne caserne de pompier transformée en squat est sous le coup d'une procédure d'expulsion.
L'amphi Z est occupé par 200 à 300 migrants venus d'Afrique et d'Albanie.
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© Daniel Pajonk / France 3 RA