Jean-Marie Durand, ancien élu de Corbas, a été retrouvé décédé à son domicile. Il était pieds et mains liés a confirmé le Parquet de Lyon.
Jean-Marie Durand a été retrouvé mort pieds et mains liés, à son domicile de Corbas, dans le hameau de la Verrière où il habitait depuis sa naissance. Ancien agriculteur, devenir chauffeur de cars, il avait été adjoint d'André Sarlat, en charge de l'éducation à partir de 1995 avant de conduire une liste Divers droite en 2001.
La gendarmerie a posé des scellés sur les portes de la ferme et les premiers éléments de l'enquête ont abouti à l'ouverture d'une enquête pour homicide volontaire par le Parquet de Lyon.
Rien ne permet à ce stade de l'enquête de savoir dans quelles circonstances Jean-Marie Durand est décédé. Cambriolage qui a mal tourné ? Règlement de compte? Aucune piste n'est écartée par les enquêteurs.
Des différends autour de terrains
L'ancien élu était en conflit depuis plusieurs années avec l'ancien maire PS Jean-Claude Talbot, autour de la gestion des terrains de sa propriété.
Selon nos confrères du Progrès Jean-Marie Durand avait déposé une plainte pour harcèlement, en janvier 2018 visant trois anciens élus. Une enquête avait été ouverte par la brigade de gendarmerie de Corbas et les anciens représentants de la majorité municipale s'étaient défendus d'avoir exercé toute forme de harcèlement.
Le maire actuel de la commune, Alain Viollet (Divers gauche) adresse ses condoléances et son soutien à la famille de Jean-Marie Drurand. "Il y a une dimension symbolique, car il vivait dans la plus vielle bâtisse de Corbas. M. Durand était un descendant du premier maire de la commune."
Sur la question des terrains, l'élu explique que la ville, via la SAFER qui a préempté, s'est portée acquéreuse de plusieurs terrains. "Ils ont été dépollués et replantés. D'autres vont être transformés en jardins potagers".
Le corps de Jean-Marie Durand a été retrouvé le samedi 13 juillet, une information judiciaire a été ouverte par le parquet de Lyon du chef d’homicide volontaire. Les investigations actuellement diligentées sous l’autorité du juge d’instruction ont été confiées à la section de recherches de Lyon.