Robin des Bois déplore le refus du préfet de l'Isère de traiter les déchets australiens

Surprenant. L'association environnementale Robin des Bois regrette le refus de Richard Samuel, exprimé le 21 juillet, de traiter les déchets polluants australiens à Salaise-sur-Sanne. Selon eux, c'était le seul endroit où l'opération aurait pu être menée de façon suffisamment sécurisée.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Robin des Bois oeuvre pour la protection de l'homme et de l'environnement. Lorsque le préfet de l'Isère, Richard Samuel, a annoncé le 21 juillet dernier qu'il se rangeait finalement aux côtés de l'avis de Ségolène Royal, ministre de l'environnement, en refusant le traitement de déchets australiens à Salaise-sur-Sanne, on aurait pu penser que l'association applaudirait des deux mains.

En effet, les 132 tonnes de déchets, hautement polluants puisqu'ils contiennent de l'hexachlorobenzène (HCB), auraient parcouru le chemin Australie-France par voies maritimes. Une éventuelle pollution de l'eau aurait été désastreuse. D'autres pays européens avaient déjà refusé de recevoir ce type de produits sur leur territoire. La ministre qualifie d' "aberration écologique" le transport de ces produits si loin de leur lieu d'origine.

Oui mais voilà, l'Australie ne bénéficie pas de structures pour traiter convenablement ce type de déchets. Et selon l'ONG, en plus de disposer du nécessaire, Trédi, la société qui aurait dû se voir confier l'opération, avait sécurisé le transport des déchets: containers neufs portant des balises au cas où l'un tomberait à l'eau, des bateaux neufs et une charge limitée à une centaine de tonnes par embarcation. Des précautions suffisantes et rarement prises par les entreprises, assure l'association.
L'association Vivre accuse Robin des Bois d'être payé par Trédi
Vivre ici vallée du Rhône environnement (Vivre) était contre le traitement des déchets australiens par la société Trédi, à Salaise-sur-Sanne. Sur son site, elle explique que l'Australie a les moyens et les compétences pour traiter ces déchets sur son propre territoire. 

La polémique est lancée. Vivre est également une association de protection de l'environnement mais donne un avis diamétralement opposé à celui de Robin des Bois. Normal selon elle, cette dernière est payée par Trédi pour être de son côté. Ce sont du moins les doutes qu'exprime en détails l'association sur une page de son site.

Le président de Robin des Bois, Jackie Bonnemains, ne nie pas avoir reçu de l'argent de la part de Trédi, mais il ne voit pas le problème. En tant que prestataire, il a simplement reçu une rémunération pour ses expertises.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information