Dans les plaines de l'Isère, ils ne sont que quelques producteurs à cultiver le sapin. Sur une terre plus habituée aux noyers, le sapin a d'abord eu comme un parfum d'exotisme. Aujourd'hui, la production locale, même modeste, a le vent en poupe.
Reportage. En 1991, dans la Bièvre, se lancer dans la culture du sapin faisait rire les voisins, même si les montagnes ne sont pas loin. Entre les noyers et les maïs, Pierre s'est obstiné et, aujourd'hui, il produit près de 15.000 arbres par an, des Nordman pour l'essentiel. Il les vend dans son propre magasin mais ils intéressent de plus en plus les jardineries et les supermarchés.Malgré la crise, l'achat du sapin reste incontournable dans un foyer sur quatre et le label "producteur local" compte de plus en plus aux yeux des consommateurs.