1500 euros d'amende pour le Britannique déguisé en nazi à Val Thorens (Savoie)

Le tribunal de police d'Albertville a condamné, ce mardi 21 janvier, un Britannique à 1500 euros d'amende et à 1000 euros de dommages et intérêts pour le port d'un uniforme et d'insignes nazis lors d'une soirée arrosée dans un restaurant savoyard en 2011.

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Outre l'amende relative à la contravention de cinquième classe pour laquelle il est condamné, ce Britannique devra donc verser, dans le cadre d'une réparation civile, la somme de 1000 euros à l'Association des déportés, internés et familles de disparus (ADIF), qui s'est portée partie civile.

Le 3 décembre 2011, Mark Fournier, un Britannique alors âgé de 31 ans, avait endossé un uniforme nazi lors de son enterrement de vie de garçon organisé dans un restaurant de la station de Val Thorens. L'affaire avait été largement reprise et commentée par la presse Outre-Manche car son scénario impliquait également le député conservateur Aidan Burley. C'est lui qui avait ce soir-là fourni à son ami l'uniforme à l'origine de l'ouverture quelques mois plus tard, par le parquet d'Albertville, d'une information judiciaire pour "port d'uniforme ou d'insigne d'une organisation criminelle contre l'humanité.


Diplômé d'Oxford, Mark Fournier avait été licencié par son employeur dans la foulée et il n'a pas retrouvé un emploi depuis. Quant à Aidan Burley, il avait été contraint d'abandonner son poste de chargé de mission auprès du Secrétaire aux Transports suite à l'affaire. "Aidan Burley n'a pas été poursuivi car il n'existe pas de complicité en matière de contravention", a indiqué le parquet d'Albertville.

"Le comportement de mon client ne s'inscrivait pas dans un contexte idéologique mais lui avait été imposé par son témoin et ami député dans le cadre d'un enterrement de vie de garçon et dans un contexte d'alcoolisation", avait mis en avant Me Michel Roubaud, l'avocat de Mark Fournier, le 18 décembre lors de l'audience. "On ne peut pas qualifier ces actes de blagues de potaches", avaient estimé de leur côté les avocats de l'Association des déportés, interné et familles de disparus, qui s'était constituée partie civile.

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