Le célèbre cirque Arlette Gruss a posé ses valises à Aix-les-Bains (Savoie) pour la création de son nouveau spectacle "Bêtes de cirque". Une actualité qui relance le débat sur la présence des animaux dans les chapiteaux.
Installée à Aix les Bains (Savoie), la célébre compagnie Arlette Gruss paufine en ce moment son nouveau spectacle "Bêtes de cirque", qui jouera de jeudi à dimanche dans la ville. Comme son nom le laisse entendre, la maison Gruss y déploie des clowns, des motards, des acrobates, mais aussi des fauves ou des ragondins.
371 communes françaises contre les animaux de cirque
Avec 35 ans d'existence, le cirque Gruss défend sa ménagerie comme étant l'ADN de son métier : "On ne comprend pas pourquoi on veut interdire [les animaux de cirque]... C'est quelque chose qui est en nous : on est nés et on mourra avec", estime Gilbert Gruss, directeur du Cirque Arlette Gruss, sans nier les raisons économiques :
L'an dernier, le cirque Gruss a reçu le "Big top Label", un label européen visant à récompenser les cirques les plus exemplaires du continent. La compagnie avait été qualifiée de "véritable modèle pour l’industrie du cirque et le public en général". L'importance de la ménagerie et le soin dédié aux animaux avait été l'un des critères de choix.On s'aperçoit dans les sondages que la majeure partie des Français veut des animaux dans le cirque, sinon ils ne reviendront plus.
Pour autant, le choix de maintenir des animaux au cirque pourrait bien être, à terme, obsolète. À ce jour, 28 pays interdisent totalement la présence d'animaux, sauvages ou non, dans les cirques. En France, de plus en plus de communes se penchent sur l'interdiction pure et simple. Au 22 septembre 2019, 371 communes ont pris position pour des cirques sans animaux dont 76 de plus de 10 000 habitants, selon le décompte du site Cirque de France..