Trois centimètres de neige, c'est trop peu. La Sambuy n'a toujours pas pu ouvrir ses pistes au public, au grand dam de la station, de ses saisonniers et de ses commerçants. 

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Les stations de basse altitude retardent l'ouverture des pistes de ski. Dans les Bauges, la petite station de la Sambuy (Haute-Savoie), située à 1150 mètres d'altitude espérait ouvrir son domaine skiable le 21 décembre dernier. Mais ce vendredi 27, il est toujours fermé et pourrait finalement ouvrir mi-janvier.

La neige est pourtant tombée la nuit dernière mais trois centimètres, c'est trop peu pour permettre aux vacanciers de glisser en toute sécurité. "On sait très bien qu'au bout de quelques passages de ski, on va arriver à la terre et ce sera devenu inskiable", explique Grégoire Chavanel, directeur d'exploitation de la Sambuy. Cette situation n'est toutefois pas nouvelle pour cette station de basse altitude qui réalise depuis quelques années un chiffre d'affaires plus important en été qu'en hiver.  
 


Conséquences sur les recettes de la station

Il faut donc se rabattre sur la seule activité disponible : la luge sur rails, qui compte 200 entrées journalières les jours de beau temps. Mais cela n'est pas suffisant pour compenser l'absence des skieurs. En effet, cette non ouverture n'est pas sans conséquence sur les retombées économiques. Du côté des commerçants seul l'un des deux restaurants est ouvert. Ce midi, la salle était à moitié pleine alors qu'en temps d'ouverture Virginie, la restauratrice, fait deux services complets. 

Les 22 saisonniers qui n'ont pas encore commencé leur contrat sont "à cran", raconte Matthieu, employé permanant de la station. "Il y en a qui sont agriculteurs, charpentiers, etc. et du jour au lendemain, quand on leur donne le feu vert, ils arrêtent leur autre activité et viennent se consacrer à la station", explique Gégoire Chavanel.  

Reportage de Florine Ebbhah et de Marion Feutry
 
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