Après la neige et les naufragés de la route, place à la polémique en Savoie

Après la neige, le temps est à la polémique en Savoie. Des élus demandent un retour d'expérience rapide car pour eux le plan d'urgence n'a pas été activité suffisamment tôt, samedi 27 décembre. Invité de France 3 Alpes, le préfet attend lui aussi un bilan, mais dans le calme. 

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Des kilomètres d'embouteillages et 15.000 naufragés de la route, voila comment résumer ce week-end du 27-28 décembre qui restera dans les annales en Savoie. Seul point positif: l'hospitalité des Savoyards. Près de 800 personnes ont notamment appelé la mairie d'Albertville pour proposer un lit. Entre ces propositions spontanées et les centres ouverts, la préfecture de la Savoie affirme avoir mobilisé plus de 14.000 places pour passer la nuit. Pourtant, sur les réseaux sociaux nombreux étaient les vacanciers à raconter leur galère loin d'un toit chauffé. C'est là l'un des griefs affichés. 

Reportage Jordan Guéant et Yoann Etienne

Intervenants : Denis Chomart, habitant de Mercury; Vincent Rolland, Premier adjoint au maire UMP de Albertville; Michel Dantin, Maire UMP de Chambéry; Hervé Gaymard, Député UMP de Savoie, Président du Conseil général

Mais la polémique ne se nourrit pas uniquement de ce problème d'hébergement. En mairie d'Albertville, on pense que le déclenchement du plan d'urgence, à 17h30, est arrivé trop tardivement. A Chambéry, le maire affirme même avoir appris l'activation du plan bien plus tard. Difficile, dès lors, de trouver des lits, des couvertures. L'armée, qui devait les fournir, n'aurait pas reçu de consignes.

Et puis, il y a la fameuse question des touristes non équipés pour monter en montagne. Sur ce point, le ministre de l'Intérieur ne se dit pas prêt à imposer les chaînes par exemple. 

Ce temps ne doit pas être celui de la polémique"


Autant de questions que le préfet de la Savoie entend aborder, mais dans le calme. Sur le plateau de France 3 Alpes, Eric Jalon n'a pas nié les problèmes affirmant être "au début d'un temps, qui sera nécessaire, celui du retour d'expérience". Mais "ce temps ne doit pas être celui de la polémique", a ajouté le représentant de l'Etat. Pour lui, l'équation est relativement simple: un fort trafic + des conditions météo difficiles = des conséquences sur la route. La seule chose qui, selon lui, n'avait pas été prévue sont ces pluies verglaçantes qui ont aggravé la situation sur certains secteurs, entre 11 et 14 heures. 

Extrait 19/20 France 3 Alpes




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