Les militants qui occupaient le site de construction du parking Ravet à Chambéry se sont fait signifier par huissier leur obligation de quitter les lieux ce mercredi 11 juin soir, après trois jours et deux nuits au sommet de la grue.
Après trois jours et deux nuits d'occupation de la grue du controversé parking Ravet à Chambéry, mis à l'arrêt depuis lundi, les militants ont décidé de quitter les lieux "dans la soirée" ce mercredi 10 juin, après avoir reçu une injonction de la mairie et du promoteur Q Park.
"Nous avons reçu une injonction à quitter les lieux par un huissier cet après-midi, et nous avons décidé de ne pas exposer nominativement les militants et donc de quitter le chantier ce soir après une fête", a déclaré à l'AFP Yves Macquet, citoyen chambérien mobilisé contre ce projet, sujet de débat de la campagne municipale.
Les militants d'Extinction Rebellion, de Youth for Climate et d'un collectif de citoyens entendaient par cette action dénoncer ce projet de parking de 7 étages en hauteur, destiné à abriter près de 500 places aux portes de l'hyper-centre. Certains s'étaient notamment installés au sommet de la grue du chantier.
Ils comptaient initialement occuper le chantier jusqu'à l'annonce par le maire (LR) Michel Dantin d'une suspension des travaux jusqu'aux résultats du second tour des municipales, où il brigue un second mandat.
"Nous n'avons pas obtenu ce que l'on souhaitait mais on va continuer à agir, nous avons réussi une occupation non violente et porté le débat public", a souligné Yves Maquet. La préfecture a précisé à l'AFP que le recours à la force publique n'avait pas été demandé.