Les voleurs auront peut-être eu des remords. A Courchevel, en Savoie, l'hôtel Snow Lodge a vu réapparaitre, de façon tout à fait inattendue, des pièces d'échecs qui lui avaient été dérobées une semaine plus tôt. En prime, une lettre d'excuses des voleurs.
A Courchevel, c'est avec une certaine surprise que le réceptionniste du Snow Lodge a vu réapparaitre les pièces géantes d'échec qui avaient été volées à l'hôtel quelques jours plus tôt. Sitôt le vol commis, le propriétaire avait publié sur Facebook la vidéosurveillance de la nuit du vol. C'est ce qui semble avoir convaincu les voleurs de rapporter leur butin, et en plus de s'excuser.
Les images des caméras sur Facebook
Lorsque les faits se produisent à la mi-août, le propriétaire n'est pas présent mais il a un pressentiment. Lui et son épouse ont reçu plusieurs appels "masqués", comme si quelqu'un cherchait à savoir s'ils étaient sur place. A son retour, quelques jours plus tard, il découvrira le vol. Plusieurs pièces d'échec géantes et lumineuses ont disparu. Le préjudice n'est pas très important mais une plainte est déposée et le propriétaire a une idée : il décide de publier sur Facebook des images du vol, captées par les caméras de vidéosurveillance.
Sur ces images un peu floues, on voit 2 ou 3 individus qui s'activent à déménager ces pièces "géantes" dans l'escalier. Pas de quoi les reconnaitre mais cela aura sans doute été suffisant : "Ils ont ramené les pièces parce qu'ils ont vu que ça prenait une tournure qui sentait mauvais pour eux" explique le propriétaire.
Toujours selon le propriétaire, les voleurs ont pris peur en s'apercevant qu'ils avaient été filmés, dans l'hôtel mais peut-être aussi dans les rues de Courchevel par les caméras de la ville.
"Trois mecs stupides et bourrés"
Quoi qu'il en soit, c'est une autre surprise qui attend le réceptionniste le jour où les pièces d'échec réapparaissent : une lettre d'excuses écrite par les voleurs. Un message manuscrit dans lequel ils affirment avoir agi "sous l'emprise de l'alcool". "Nous ne nous souvenions pas de notre acte et en voyant votre vidéo, nous nous sommes rendus compte que ces pièces vous appartenez (sic)" écrivent-ils encore. Et de signer : "Trois mecs stupides et bourrés".
L'affaire devrait s'arrêter là car les pièces ont été rapportées mais le propriétaire de l'hôtel ne croit pas à la thèse des "voleurs alcoolisés". Il penche plutôt pour la piste d'anciens employés qui auraient agi par vengeance.