Ce lundi 11 janvier, un hélicoptère a survolé le Mont Granier dans le massif de la Chartreuse, aux confins de l'Isère et de la Savoie. A bord, des spécialistes sont venus analyser les risques après l'éboulement de samedi dernier. Plusieurs centaines de mètres cubes de roches se sont décrochés.
Des géologues de la Restauration des Terrains en Montagne (RTM), accompagnés de la chef de cabinet du préfet de la Savoie ont survolé le Mont Granier en hélicoptère vers 14 heures. Les rotations ont duré près d'une heure avec plusieurs vols statiques au plus près de la zone de l’éboulement, une saignée de 20 mètres de large sur 200 mètres de haut.
Les spécialistes sont venus étudier la structure de la roche pour évaluer les risques éventuels et définir les mesures de sécurisation à prendre. Des blocs menacent toujours de se décrocher. Dimanche déjà un vol avait été organisé, emmenant des pompiers et le maire d’Entremont-le-Vieux très inquiet. Difficile en effet de prévoir si d'autres blocs se détacheront.
Finalement, le premier bilan de l'expertise présenté en préfecture ce lundi montre "un risque résiduel de petites chutes de pierres". L'accès autour de l'éboulement sera donc interdit par arrêté municipal. Côté Isère, les sentiers de randonnée resteront fermés et toutes les activités à proximité du site sont déconseillée.
De nouvelles reconnaissances aériennes seront organisées au printemps.
Reportage Marie Michellier, Vincent Habran et Philippe Caillat