"On peut seulement vous dire qu'on a frappé fort", lâche un gendarme. Ce mardi 17 septembre, le Groupe d'Intervention de la Gendarmerie Nationale a débarqué à Grenoble pour une vague d'interpellations liée à un braquage retentissant en Savoie.
Leurs véhicules ne sont pas passés inaperçus. Des fourgons garés les uns derrière les autres, rue du 19 mars 1962, derrière le stade des Alpes à Grenoble. A partir de ce point, au bord de l'Isère, une centaine de gendarmes de la Savoie, de l'Isère et de l'Ain, se sont déployés dans la ville, dès 6 heures du matin. Avec eux, des hommes du GIGN. L'opération était menée sur commission rogatoire du Tribunal de Grande Instance de Chambéry.
Selon nos informations, il y aurait eu de nombreuses perquisitions et sept interpellations. Impossible d'en savoir plus. Gendarmerie et justice affirment que l'affaire n'est pas terminée. Des investigations complémentaires doivent avoir lieu. En attendant, les personnes arrêtées ont été placées en garde à vue à Chambéry. Sur son site internet, le Dauphiné Libéré évoque le braquage retentissant d'une bijouterie en Savoie, en janvier dernier, pour justifier cette opération d'ampleur. Une source proche de l'enquête ne dément pas.
Un braquage et une voiture brûlée dans un tunnel
Le 10 janvier, quatre malfaiteurs avaient incendié une voiture dans le tunnel de l'Epine, alors qu'une quarantaine de personnes s'y trouvaient. Ce véhicule avait été volée au préalable au Grand Lemps en Isère. C'est avec cette voiture que les malfrats avaient braqué un peu plus tôt une bijouterie au Centre Leclerc de Drumettaz-Clarafond.