La ministre des Sports, Najat Vallaud-Belkacem, a annoncé, ce mardi 10 juin, les neuf villes retenues pour accueillir des matchs du Mondial-2017 de handball. Albertville en fait partie. La Halle olympique, en cours d'extension, va donc reprendre du service avec faste.
L'organisation du Mondial-2017 masculin de handball est entrée dans sa phase opérationnelle avec l'annonce des neuf villes retenues pour accueillir l'événement, qui se tiendra pour la troisième fois de l'histoire sur le sol français.
Albertville en fait partie, aux côtés d'Aix-en-Provence, Brest, Lille, Montpellier, Metz, Nantes, Paris et Rouen.
La Savoyarde et les autres ont été désignées pour permettre "une mobilisation des territoires la plus large possible", a souligné la ministre des Sports, Najat Vallaud-Belkacem. Les villes de Dunkerque, Toulouse, Strasbourg, Rennes, Nancy et Nanterre (Aréna 92), également candidates, n'ont pas été retenues, au terme du processus de sélection initié il y a un an.
La Halle olympique parmi "les Arénas"
Toutes les rencontres du Championnat du monde (13-29 janvier) seront disputées dans des Arénas (pour certaines en travaux ou en projet). Albertville a misé sur la rénovation de la Halle olympique qui avait accueilli les épreuves de patinage des JO en 1992 et dont la capacité sera portée, après extension, à 7100 places.Parmi les futurs équipements figurent la Brest Aréna (4.300 places) dont la livraison est prévue en septembre et l'Aréna du Pays d'Aix-en-Provence qui doit sortir de terre fin 2016. Lille mettra à disposition du comité d'organisation le stade Pierre-Mauroy d'une capacité de 25.000 sièges en configuration Aréna.
Certaines salles accueillent traditionnellement du handball comme les Arènes de Metz (5.300 places) où les Dragonnes ont été sacrées, le 1er juin, championnes de France pour la 19e fois. A Montpellier, la Park and suite Arena (9.000 places) est le théâtre des grandes affiches du MAHB, évoluant en division 1 masculine. La Halle XXL du parc des expositions de Nantes (10.500 places) est quant à elle ponctuellement utilisée par le HBC, aussi pensionnaire de D1.
L'objectif de la FFHB est de réunir jusqu'à 500.000 spectateurs. A titre de comparaison, le Mondial-2011 en Suède avait rassemblé près de 400.000 personnes.
Le travail mené avec les collectivités et les ligues doit permettre de "faire émerger des envies, des projets et finalement une dynamique autour du développement de notre sport", a affirmé le président de la FFHB Joël Delplanque. "L'organisation de ce Championnat du monde a bien sûr un objectif sportif autour du soutien permanent à l'excellence de l'équipe de France masculine. Mais il doit également servir de levier pour accélérer encore nos projets de développement", a-t-il ajouté.
La France préférée au Danemark
Le conseil d'administration de FFHB a validé mardi matin ces neuf sites, qui seront soumis à l'appréciation de la Fédération internationale (IHF). Ses représentants se rendront sur place d'ici la fin de l'année pour vérifier leur conformité au cahier des charges.Le calendrier des matches, les lieux des rencontres de l'équipe de France ainsi que l'organisation des phases finales seront définis ultérieurement. On sait seulement que le Final Four doit se dérouler à Paris-Bercy (16.000 places), actuellement en rénovation.
La France n'avait plus organisé le Mondial messieurs depuis 2001, édition marquée par la victoire des Bleus époque "Costauds". Elle avait une première fois accueilli l'événement en 1970 et par ailleurs l'édition 2007 du Championnat du monde féminin. Chez les dames, la FFHB espère organiser l'Euro-2018.
La France avait été désignée pays-hôte du Mondial-2017 en décembre 2011, prenant une revanche après l'échec de sa candidature à l'édition 2015, confiée au Qatar (15 janvier-1er février). Le dossier tricolore avait été préféré à celui du Danemark par le conseil exécutif de l'IHF.