Les descendeurs français qui voulaient rendre hommage jeudi à leur partenaire David Poisson, décédé en novembre à l'entraînement, ont été priés par le CIO de retirer l'autocollant qu'ils comptaient arborer sur leur casque.
Les descendeurs français qui voulaient rendre hommage jeudi 15 février à leur partenaire David Poisson, décédé en novembre à l'entraînement, ont été priés par le CIO de retirer l'autocollant qu'ils comptaient arborer sur leur casque.
"Il y a quelques jours, lors d'un contrôle de l'équipement, l'inspecteur du CIO a demandé que l'on retire le message à la mémoire de David (Poisson) que les descendeurs comptaient porter jeudi sur leur casque", a indiqué David Chastan, directeur de l'équipe de France messieurs.
"On accepte le règlement du CIO, on s'y tient, on n'est pas là pour faire des histoires", a ajouté M. Chastan, ajoutant que le décès "de David est quelque chose que l'on ne peut pas oublier comme ça".
Les descendeurs français avaient été autorisés à rendre hommage à leur ex-partenaire lors des épreuves de Coupe du monde, en arborant un coeur tricolore sur leur casque.
"On n'est pas là pour faire des histoires"
David Poisson est décédé le 13 novembre à 35 ans lors d'un entraînement dans la station canadienne de Nakiska. Il avait remporté la médaille de bronze en descente aux Championnats du monde de Schladming en 2013.
Après sa 8e place dans la descente olympique remportée jeudi par le Norvégien Aksel Lund Svindal, Brice Roger, des sanglots dans la voix, a confié qu'il n'avait "pas le droit d'être déçu, on à vécu trop de choses difficiles cette année", en référence à la mort de leur ancien partenaire.
Dans une lettre émouvante écrite aux skieurs de l'équipe de France et publiée par Le Parisien dans la nuit de mardi à mercredi, la maman de David Poisson souhaitait à ses "frangins" Bleus de collectionner les médailles aux Jeux olympiques de Pyeongchang.
"Mon plus grand souhait, aujourd'hui, c'est que là-bas, en Corée, les frangins de David collectionnent les médailles dans toutes les disciplines", écrivait Jeannette Poisson.