JO d'hiver 2030 : "Val d'Isère est toujours dans la course", la station de ski espère toujours accueillir plusieurs épreuves

La station de Val d'Isère, qui risque de ne pas être retenue par l'organisation des Jeux olympiques d'hiver 2030, espère encore pouvoir organiser les épreuves de ski alpin du slalom et du géant lors des JO, a fait savoir le maire de la commune ce lundi 11 décembre.

La station de Val d'Isère rassurée, mais pas encore sauvée. Mecque du ski alpin, la station savoyarde a, un temps, cru être écartée du projet des Alpes françaises pour les JO 2030. Ce lundi 11 décembre, le maire de la commune Patrick Martin a fait savoir que le dialogue était de nouveau renoué afin d'accueillir plusieurs épreuves de ski alpin.

La venue de Laurent Wauquiez (LR), président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, à Val d'Isère à l'occasion du Critérium de la Première Neige, ce week-end, a permis ce revirement de situation. "Nous avons pu échanger par trois fois avec M. Wauquiez. Val d'Isère est toujours dans la course pour l'organisation d'épreuves lors des Jeux olympiques et paralympiques, selon le président de la Région", indique l'édile.

D'après lui, "un dialogue ciblé et constructif permettra à Val d'Isère de faire valoir ses arguments" pour organiser le géant et le slalom pour les hommes et les femmes, soit quatre épreuves techniques. Patrick Martin a mis en avant l'"expérience reconnue et les infrastructures" de la station, afin d'organiser au mieux de grands événements sportifs.

On a bien conscience que les JO sont plus importants, en termes d'organisation, que des Championnats du monde.

Patrick Martin, maire de Val d'Isère.

"La décision finale concernant les sites à inclure ou à retirer revient à la partie intéressée, à savoir le Comité National Olympique et Sportif Français et l'équipe en charge du projet des Alpes françaises", a ajouté le maire.

Val d'Isère a déjà organisé 190 épreuves de Coupe du monde. "On a bien conscience que les JO sont plus importants, en termes d'organisation, que des Championnats du monde", a-t-il ajouté. Le maire espère notamment que ces Jeux permettront de faire avancer "la mobilité décarbonée" dans la vallée de la Tarentaise, ce qui constituerait "un leg pour l'avenir".

Pas encore acté

"Si le CIO nous donne le feu vert, je souhaite qu'on garde Val d'Isère. Il n'y a aucun doute là-dessus. Mais si le CIO nous dit qu'on n'aura pas les Jeux olympiques si on garde Val d'Isère et Isola, on sera forcément amené à faire des choix. (...) On réfléchirait ensemble comment amener des compensations", avait pourtant déclaré le président d'Auvergne-Rhône-Alpes samedi 9 décembre en visite à La Plagne. 

Le CIO aurait en effet demandé un regroupement des sites, faisant ainsi redouter une impasse sur Val d'Isère et Isola 2000. "Laurent Wauquiez m'a dit qu'il y avait 90 % de chance [que Val d'Isère soit écartée, NDLR]. Je vais continuer à me battre", avait déclaré le maire en fin de semaine dernière.

Né dans les Vosges mais licencié à Val d'Isère, le champion olympique de slalom 2022 Clément Noël, très attaché à la station, espère, lui, pouvoir concourir sur ses terres. "J'espère que c'est temporaire et discutable parce que, pour moi, (...) c'est vraiment la station historique qui a un passé et une crédibilité pour organiser ce genre d'événement. Ça serait dommage de passer à côté parce que la mobilisation du village serait, à mon avis, énorme."

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