Ça y est, c'est officiel, l'eau de Chambéry et de son agglomération a un nom : La Nivolette. Ce sont les habitants de Chambéry métropole qui l'ont choisi en référence au sommet du Nivolet.
Les habitants avaient jusqu'au 8 janvier pour se prononcer, ils l'ont fait. Des quatre propositions retenues par la communauté d'agglomération de Chambéry, c'est La Nivolette qui a remporté le plus de suffrages.
Les votants avaient le choix entre :
- l'Eléphantine, clin d'oeil à l'emblématique fontaine des éléphants de Chambéry,
- La Lyessanne, contractions des trois cours d'eau (l'Hyères, la Leysse, et l'Albanne) qui alimentent les nappes phréatiques d'où provient l'essentiel de l'eau distribuée dans l'agglomération.
- L'Odyssi, jeu de mot entre "l'odyssée" parcourue par l'eau pour parvenir jusqu'au robinet et la proximité de cette ressource.
- La Nivolette, en lien direct avec Le Nivolet, sommet incontournable et ancrage géographique fort pour les habitants.
Zéro déchets
Boire l'eau du robinet, c'est aussi contribuer à diminuer la production de déchets plastiques. Chambéry métropole ambitionne de réduire de 7% ses déchets incinérés en 2015. Par ailleurs, l'eau du robinet est, en moyenne, 150 fois moins cher que l'eau en bouteille selon une étude de l'institut français de l'environnement de 2009.
Les précurseurs
D'autres communes ou communautés d'agglomération ont, elles aussi, fait le choix de donner un nom à leur eau. La première en la matière est Besançon avec sa "Bisontine". Dès 2006, la capitale franc-comtoise a su valoriser son eau du robinet en la mettant même en bouteille (eau plate et pétillante).
La communauté urbaine du Grand Lyon a lancé le "Grand O de Lyon" en mars 2010. Dernièrement Paris, Grenoble ou encore Genève ont lancé à leur tour l'"Eau de Paris", l'"Eau de Grenoble", l'"Eau de Genève".