C'est presque une mode. Chaque ville se targue de boire la meilleure eau de France. Alors pourquoi ne pas lui donner un nom ? Chambéry lance une campagne. Histoire de, histoire d'eau.
Besançon a bien sa "bisontine", mise en bouteille, tel un grand cru. Lyon est très fier du "Grand O de Lyon"... Et que dire d'"Eau de Genève", d'"Eau de Paris" ou encore d'"Eau de Grenoble", qui ne sont en rien des parfums ?
Chambéry a son tour veut son "eau". Depuis début septembre, Chambéry Métropole lance ainsi une grande campagne, avec l'ambition de trouver un nom original, qui lui ressemble. Voici les quatre propositions qui ont été retenues par un jury d'élus locaux, parmi les 900 idées proposées:
- L'Eléphantine, en référence à la fontaine des Eléphants, monument incontournable de Chambéry
- La Lyessane, contraction des noms des cours d'eau l'Hyères, la Leysse et l'Albanne d'où provient l'eau distribuée dans l'agglomération
- La Nivolette, en référence au Nivolet, sommet emblématique de la ville
- L'Odissi, petit jeu de mot rigolo qui illustre l'odyssée de l'eau, de la source au robinet.
Il vous reste à voter sur le site de Chambéry métropole. Jusqu'au 8 janvier 2013.
Le but, valoriser "l'eau d'ici" :
On savait que le vin d'ici valait mieux que l'eau de là, mais il y a mieux: l'eau d'ici, comprenez l'eau de chez nous.L'eau du robinet est donc bien un objet de fierté pour les communes. Pour en garantir la qualité, il y a le travail - énorme - de l'homme. Même si l'eau de Chambéry ne nécessite aucun traitement, parce qu'elle est naturellement bonne.
Valoriser cette eau, c'est aussi inciter les gens à la consommer, plutôt que d'acheter des eaux en bouteille. C'est plus économique mais aussi meilleur pour l'environnement: aucun déchets plastiques. La campagne s'inscrit ainsi dans l'objectif de moins de 7% de déchets incinérés en 2015 et du plan climat énergie.