A 2 jours de l'ouverture du salon international de l'agriculture ce 27 février à Paris, des éleveurs préparent leurs bêtes.Le voyage pour la capitale représente pour eux trop de frais, c'est à Chambéry qu'ils vont concourir.
Reportage vidéo. C'est un apprentissage un peu particulier, apprendre à une vache à défiler. Ce n'est pas rien et le dressage en l'occurence est une affaire sérieuse puisque Divine va bientôt se retrouver en compétition avec d'autres "abondances" , et des "tarines" ...au Salon de l'Agriculture des Terres de Savoie à Chambéry.Si Divine ne part pas défiler à Paname, c'est qu'elle doit d'abord "faire ses classes" et puis pour l'éleveur savoyard, les frais de voyage pour le salon international sont "trop élevés".
Le dressage ici est une affaire de famille. Félix et Lucie aident leur père, Cédric et chaque détail compte :" Qu'elle garde la tête droite, s'arrête et reparte sur ordre, qu'elle ne mette pas la patte de devant trop en arrière, bref, qu'elle tienne la pose la plus naturelle qui soit".
L'objectif de la famille, c'est bien sûr de remporter le concours mais l'enjeu va bien au-delà : " Il s'agit de faire connaître nôtre élevage où les bêtes ne sont nourries qu'au foin sec (...) les laitières ont un régime aussi strict et régulier que des sportives. Le cahier des charges et les contraintes de l'exploitation sont extrêmement rigoureuses".
A vrai dire Le GAEC du Printemps n'est pas un cas isolé : sur l'ensemble de la Savoie et de la Haute-Savoie, 84% du lait produit est transformé en fromage sous appellation de qualité.
Reportage de Nathalie Rapuc, Vincent Habran & Laetitia Di Bin
Intervenants : Cédric Laboret, Eleveur au GAEC Du Printemps