Le juge chargé de l'enquête sur la mort d'Anne-Cécile Pinel, une jeune Savoyarde dont des ossements ont été retrouvés en Croatie plus de trois ans après sa disparition, a envoyé une ordonnance de non-lieu aux parents de la victime en ce début de mois de mars. Ils ont immédiatement fait appel.
Une bataille est perdue, mais pas la guerre pour les parents d'Anne-Cécile Pinel. Le juge qui suit le dossier de leur fille, disparue en 2014 en Croatie et retrouvée morte presque quatre ans plus tard, leur a envoyé une ordonnance de non-lieu en ce début de mois de mars 2021. Une décision dont Ghislaine et Michel Pinel ont immédiatement décidé de faire appel.
La famille est "scandalisée par le traitement par le juge de ce dossier", a réagi leur avocate, maître Corinne Herrmann. Selon elle, "toutes les demandes que nous avons faites au juge ont été refusées", notamment la possibilité de réaliser une contre-autopsie en France des restes d'Anne-Cécile Pinel. Le juge aurait également "refusé de collaborer avec les autorités croates", ajoute l'avocate.
L'étudiante originaire de Saint-Paul-sur-Isère, en Savoie, avait disparu en juillet 2014 en Croatie au dernier jour d'un festival de musique électronique. Elle était alors âgée de 23 ans. Des ossements avaient été retrouvés le 7 janvier 2018 par des chasseurs, tout près du lieu de sa disparition. L'autopsie réalisée en Croatie a conclu que la jeune femme était probablement morte après un choc à la tête.