Parc de la Vanoise: les cinq couples reproducteurs de gypaètes barbus ont tous pondu !

Bonne nouvelle pour le programme de réintroduction du gypaète barbu ! Les gardes du Parc National de la Vanoise, en Savoie, ont pu constater que les cinq couples reproducteurs qu'ils suivaient ont tous pondu et sont en train de couver leurs oeufs. 

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Dans un communiqué, le Parc National de la Vanoise se réjouit par avance de la naissance de cinq couvées de gypaétons barbus.

Ces vautours font l'objet d'un programme international de réinsertion et cette espèce de vautour est considérée comme en danger en France. 



Ces cinq couples se trouvent : 

  • Dans les gorges du Doron à Termignon.
  • En Tarentaise, dans l'aire des Mindières
  • Dans la vallée des Chapieux sur la commune de Bourg Saint-Maurice 
  • Haute-Maurienne, à Bessans, dans l'aire d'Andagne
  • En Val d'Isère, sur le site de la Daille 

Si la période de couvaison se déroule sans heurts ni attaque de grand corbeau, "les éclosions devraient s'étaler tout au long du mois de mars" écrit le Parc national de la Vanoise dans un communiqué. Les oisillons devraient ensuite prendre leur envol à la fin de l'été. 


Vidéo: l'accouplement du couple de gypaète installé dans les gorges du Doron : 


Ne pas déranger... 


Le parc de la Vanoise indique que les deux "familles" de gypaètes installées sur les sites d'Andagne (Bessans) et de la Daille (Val d'Isère) risquent d'être dérangés par les activités humaines.

Cela pourrait alors faire échouer la reproduction, "les adultes dérangés risquant alors de déserter le nid en laissant le gypaéton seul, sans nourriture, face au froid et aux prédateurs".

Les gardes de la Vanoise rappellent aux ornithologues et photographes la nécessité de rester très discrets lors de leurs éventuelles observations.

"Des zones de sensibilité majeure (ZSM) ont été définies pour chaque aire et cette information est largement accessible localement pour les pratiquants d'activités hivernales de loisirs afin d'éviter toute perturbation. N'hésitez pas à vous renseigner auprès de vos clubs ou représentants", conseille le parc. 


Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité