En avril dernier Perrine Pelen a été nommée directrice générale des Mondiaux de ski 2023. Hier, mercredi 22 mai 2019, elle s'est rendue sur le site des épreuves à Courchevel et Méribel, alors que la FIS (fédération internationale du ski) faisait son premier déplacement sur place.
"C'est un honneur et une façon pour moi de rendre au ski français ce qu'il m'a donné".
Ainsi parle Perrine Pelen, nommée en avril dernier, directrice générale des mondiaux de ski 2023. C'est aussi pour elle un retour dans le giron du ski, sa première famille, qu'elle a mis de coté pendant une trentaine d'année, pour se consacrer au marketing à Savoie-Mont-Blanc tourisme, jusqu'à ce nouveau virage.
Un virage qu'elle a pris presque comme une évidence, lorsqu'elle a été sollicitée par Michel Vion, le président de la FFS (fédération françasie de ski). "C'était une battante à l'époque, elle courrait la bouche ouverte comme on dit, elle avait son style bien à elle et une volonté à toute épreuve, ce qui explique aussi qu'elle est à ce poste aujourd'hui" explique Michel Vion.
Ce dernier, champion du monde de combiné en 1982 était en équipe avec Perrine à la même époque. La skieuse du GUC ( Grenoble Université Club) possède encore aujoud'hui un des plus beau palmarès du ski français : 15 victoires en coupe du monde, 3 médailles olympiques dont l'argent en slalom à Sarajevo en 1984 et un titre de championne du monde de slalom en 1985 à Bormio en Italie. Elle est encore à ce jour la dernière française à avoir glané ce titre.
Pour ce rendez-vous majeur de 2023, Perrine Pellen sera épaulée par Jean-Philippe Demaël, ancien patron de Somfi, fin connaisseur du milieu sportif et spécialiste de la reconversion des sportifs. Il sera à ses cotés pour l'aider à porter le lourd fardeau de cette organisation bicéphale entre Courchevel et Méribel unies pour le meilleurs et pour le pire dans cette colossale aventure.
Alors qu'elle était en visite sur les sites des épreuves ce mercredi 22 mai 2019, nous avons suivi Perrine Pelen et toute la délégation française qui exposaient pour la première fois le projet sur le terrain à une délégation de la FIS emmenée par Sarah Lewis, secrétaire générale de la plus haute instance du ski mondial.