Alors qu'il abordait la course avec confiance, Ben O'Connor a dû renoncer à poursuivre le Tour de France après une chute lors de la deuxième étape. Le coureur espère pouvoir reporter ses objectifs sur la Vuelta, qui figurait déjà à son programme initial.
Ben O'Connor, qui était au départ le chef de file de l'équipe AG2R Citroën, a renoncé à poursuivre le Tour de France. Victime d'une chute lors de la deuxième étape, il souffre d'une lésion musculaire du moyen fessier droit, a annoncé la formation savoyarde lundi 11 juillet lors de la journée de repos à Morzine (Haute-Savoie).
L'Australien, quatrième de la Grande Boucle et vainqueur de l'étape de Tignes l'an passé, avait abordé le Tour avec confiance après sa troisième place au Dauphiné. "Depuis sa chute, Ben souffrait. Les vibrations lors de l'étape de pavés n'ont pas facilité son rétablissement et sa seconde chute samedi lors de la huitième étape a encore aggravé la douleur", a expliqué le Dr Serge Niamke, médecin de l'équipe française.
O'Connor occupait la 86e place du classement général, à près de 50 minutes du porteur du maillot jaune, le Slovène Tadej Pogacar. "Nous avons senti qu'il a poursuivi la course ces derniers jours pour l'équipe, animé par la volonté de ne pas nous décevoir. Le fait que nous ayons estimé qu'il devrait arrêter et se reconstruire physiquement et moralement l'a soulagé. Il pourra aborder sereinement la seconde partie de la saison avec la Vuelta comme objectif", a déclaré Vincent Lavenu, le patron de l'équipe.
Objectif Vuelta
Le coureur, cité par son équipe, a fait part de sa déception : "Je me suis préparé toute l'année et j'arrivais avec de grands objectifs. C'est difficile de se sentir sombrer et de ne pas être en mesure d'atteindre son but, simplement à cause d'une blessure et de la malchance."
"La douleur ne me permet pas de continuer, a-t-il reconnu. Hier (dimanche) cela a empiré. Je compensais d'un côté et, du coup, je ne pédalais presque que d'une jambe". O'Connor, 26 ans, a ajouté espérer pouvoir reporter ses objectifs du Tour sur la Vuelta, qui figurait déjà à son programme initial.
"Dimanche, j'étais fou de bonheur pour Bob (Jungels, un de ses équipiers, NDLR). Il a traversé des moments tellement difficiles. Dans le 'grupetto', je souffrais mais quand j'ai appris qu'il avait gagné, je souriais", a conclu l'Australien à propos de la victoire du Luxembourgeois, dimanche, à Châtel.