La décision a été annoncée lundi 21 octobre. L'activité de l'entreprise qui fabrique des moteurs électriques à Saint-Rémy-de-Maurienne (Savoie) peut se poursuivre jusqu'au 6 janvier 2014. Un petit "ouf" dans une vallée en pleine restructuration.
Reportage. Lundi 22 juillet, le Tribunal de Chambéry avait déjà accordé six mois de sursis à l'entreprise savoyarde. Cette fois, le Tribunal a choisi d'accorder un nouveau répit jusqu'au 6 janvier 2014.Du côté des employés, la décision ne fait pas office de libération. Ces derniers sont, bien entendu, toujours dans l'attente et dans le doute. En effet, aucun repreneur sérieux n'a déposé de dossier. De quoi maintenir l'angoisse auprès des 101 salariés de Spirel qui continuent de produire 6000 moteurs par jour.
Depuis le désengagement de son principal client, Somfy, Spirel a déjà perdu une centaine d'emplois en deux ans.