VIDEO. Savoie : "les cabarets ne sont pas des discothèques" clame le patron du Paradice qui doit faire face à de nombreuses annulations

Depuis l'annonce de la fermeture des discothèques, les gens sont perdus. Et le patron du Paradice, un cabaret savoyard, le constate. Chaque jour, il doit faire face à de nombreuses annulations. "On fait plus de communication sur le COVID que de réservations" se lamente-t-il.

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Décembre et janvier sont souvent les meilleurs mois de l'année pour les cabarets. Les gens veulent faire la fête et les comité d'entreprise réservent souvent des semaines à l'avance. Mais l'annonce de la fermeture des boîtes de nuit pour faire face à la 5è vague de COVID a rebattu les cartes. Les gens sont perdus et les annulations se succèdent. Le patron du Paradice, un cabaret situé à La Biolle en Savoie, se désespère. 

Les comités d'entreprise se retirent

"J'ai perdu tous les comités d'entreprise" explique Eric Monpate, le directeur artistique du Paradice. Des annulations de dernière minute la plupart du temps. Le patron du cabaret a dû annuler des dates et les spectacles, souvent, n'ont pas fait le plein. "Heureusement qu'il y a les individuels reprend Eric mais pour la comptabilité, c'est compliqué". La salle, qui peut recevoir 130 personnes, n'était remplie qu'à moitié certains soirs. "On a même fait deux prestations avec 35 personnes" regrette Eric.

Les gens sont perdus

Eric Monpate et son équipe sont assaillis de coups de téléphone. Les clients s'interrogent. Le cabaret va-t-il rester ouvert ? Faut-il un pass sanitaire pour entrer ? Un test est-il suffisant ? etc. "Les gens sont perdus estime Eric on fait beaucoup plus de communication sur le COVID que de réservations".

mais le spectacle continue

Malgré tout, le spectacle continue. Le cabaret, ce n'est pas une discothèque. Il est soumis aux mêmes restrictions que les restaurants et salles de spectacles dans le classement des fameux ERP (établissements recevant du public). Pour entrer, il faut être vacciné et interdiction de danser. "La danse, c'est sur scène" précise Eric qui a reçu un coup de fil de la préfecture le 31 janvier dernier l'obligeant à fermer son établissement à 2 heures du matin pour la soirée du nouvel an. "On a tout fini à 1h45" déclare-t-il fièrement. Il ne veut pas de souci avec les autorités. Ce qu'il demande, c'est de continuer à travailler. On croise les doigts !

Dans le reportage ci-dessous vous pouvez découvrir les coulisses du Paradice 

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