Jeudi 12 et vendredi 13 juillet, des parlementaires européens étaient en visite dans les Alpes pour se rendre compte de la situation sur le terrain depuis que le loup y a fait son retour.

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Le loup n'en fini plus de diviser éleveurs et défenseurs des animaux. Espérant mettre un peu d'huile dans les rouages, quatre députés européens, dont le maire de Chambéry Michel Dantin, se sont rendus jeudi 12 et vendredi 13 juillet 2018 en Savoie et dans le Vercors pour écouter les doléances des acteurs sur le terrain.

Pastoralisme, tourisme, quotidien des habitants, cette mission est censée leur permettre d'aborder toutes les problématiques liées à la présence du canidé. A leur retour, les élus compte se servir de cette expérience pour alimenter le débat au niveau européen et inspirer une évolution de la réglementation.

 

Disparu à la fin des années 1930, le loup est désormais protégé par la convention européenne de Berne de 1979, ratifiée par la France en 1990. Il a fait son retour il y a une vingtaine d'années dans l'Hexagone, où sont recensés 360 individus.

Le plan loup 2018-2023 ambitionne de porter ce nombre à 500, au grand dam des éleveurs qui, a contrario, réclament plus de tirs de prélèvement. Et pour cause : plus de 10 000 ovins ont été victime du canidée en 2017, soit deux fois plus qu'il y a 5 ans.

Qui plus est, pour être indemnisé de la perte d'une brebis, ces derniers ne devront plus seulement prouver la responsabilité du loup. Ils leur faudra également démontrer avoir mis en place des mesures de protection adéquates.

 
 

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