Le président de la Fédération internationale (FIA), Jean Todt, a déclaré ce dimanche 13 avril que l'ancien champion de F1 Michael Schumacher, dans le coma depuis trois mois et demi après un accident de ski, "continuait de se battre", assurant qu'il était dans de "très bonnes mains".
Début avril, l'entourage du champion allemand a affirmé que Schumacher, 45 ans, montrait "des moments de conscience et d'éveil". "Michael fait des progrès sur son chemin. (...) Nous sommes à ses côtés pendant ce long et difficile combat, avec l'équipe du CHU de Grenoble (sud-est de la France), et restons confiants", avait indiqué la porte-parole de la famille.
Dans une rare déclaration, Jean Todt a souligné dimanche que le septuple champion du monde, dont il est très proche depuis leur période de gloire chez Ferrari, "continuait de se battre". "Michael est dans de très bonnes mains, avec des fantastiques médecins (...). Je suis évidemment proche de lui, de sa famille, et je le vois très souvent. Il continue de se battre", a dit M. Todt à quelques journalistes, en marge de l'ouverture du championnat du monde de voitures de tourisme à Marrakech (Maroc).
"Il se bat et nous pouvons juste espérer et prier pour que (son état) s'améliore dans le futur", a-t-il ajouté. Cet accident "a été une tragédie. Une tragédie pour Michael, une tragédie pour sa famille", a encore relevé Jean Todt. Comme on lui demandait s'il était "optimiste", il n'a toutefois pas souhaité en dire plus: "J'en resterai là", a-t-il noté. Le mois dernier, M. Todt, cité par le journal Daily Telegraph, avait dit "surveiller la situation chaque jour" et avoir "toujours de gros espoirs".
Michael Schumacher, 45 ans, a violemment heurté un rocher de la tête, le 29 décembre, en skiant en compagnie de son fils et d'un groupe d'amis à Méribel, dans les Alpes françaises. Lors de son admission à l'hôpital, il souffrait de lésions crâniennes "diffuses et sérieuses". Après avoir été plongé dans un coma artificiel, il a été placé le 30 janvier en phase de réveil, qui consiste à diminuer progressivement les sédatifs qui lui sont administré, un processus très long.
Son entourage communique au compte-goutte sur son état de santé.