A Genève, devant le siège de l’OMS, l’Organisation Mondiale de la Santé, cela fait 10 ans qu’un petit groupe d’irréductibles occupe le trottoir… un "flash mob" comme on dit maintenant pour faire pression, à sa façon sur une institution sous influence, selon eux.
A Genève, devant le siège de l’OMS, l’Organisation Mondiale de la Santé, cela fait 10 ans qu’un petit groupe d’irréductibles, les Vigies d’Hippocrate, occupe le trottoir… un "flash mob" comme on dit maintenant pour faire pression, à sa façon sur une institution sous influence, selon eux.
Tout est parti d'une enquête d'une journaliste italo-suisse. Selon elle, l'institution dépend directement de l'AIEA, l'Agence Internationale d'Energie Atomique, ce qui ne laisse pas de poser question quant à l’indépendance réelle de l’OMS, notamment en ce qui concerne ses recommandations sur l'atome.
Une enquête suffisamment étayée, en tous cas, pour convaincre un militant anti-nucléaire nantais. Celui-là même qui a décidé, il y 10 ans maintenant, d'organiser "le siège" de l 'OMS sur le trottoir d'en-face, en plein cœur de la cité de Calvin.
Soutenu localement, par une trentaine de familles genevoises, ce sont près de 400 militants qui vont prendre part à ses actions militantes durant toutes ses années...
Mais le temps passe. 2007-2017 : le breton et ses amis genevois ont décidé de lever le camp... non sans avoir obtenu une reconnaissance de la part de la ville de Genève. Et même, être finalement reçu par la direction de l'OMS, elle-même ! Un geste, que l’institution regrette peut-être sans le dire aujourd’hui car, vous allez le voir, les vigies gardent l’œil, malgré tout !
Dans notre zapping italo-suisse de la semaine : une tour de contrôle turinoise pour les drônes ; les mauvais compte de la saison d’hiver pour les stations de ski suisses ; et puis une manifestation iconoclaste d’artisans du meuble piémontais.