Les sismographes ont enregistré deux secousses à seulement quelques jours d’intervalle : le 29 janvier à proximité de Saint-Flour (Cantal) et le 2 février dans le secteur de Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme). Toutes deux d’une magnitude de 2,1 sur l’échelle de Richter.

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Il était 22h39, vendredi 2 février, lorsque les sismographes ont enregistré un séisme dans le Puy-de-Dôme. L’épicentre a été localisé à 29 kilomètres de Clermont-Ferrand. L’intensité de cette secousse était de 2,1 MLv (échelle de Richter). Quelques jours plus tôt, le même scénario est survenu dans le Cantal. Lundi 29 janvier à 7h22, une secousse a été enregistrée à 13 kilomètres à l’est de Saint-Flour. La magnitude était également de 2,1 sur l’échelle de Richter.

Si ces séismes sont passés inaperçus auprès des habitants, ils ont bel et bien été enregistrés par le Réseau National de Surveillance Sismique (RéNaSS). "Ces deux secteurs sont connus comme étant des zones sismiques" explique Antoine Schlupp, ingénieur de recherche et responsable scientifique du bureau central sismologique français et du RéNaSS. "A cet endroit les séismes peuvent être liés soit au volcanisme soit à la tectonique des plaques. La faiblesse de l’intensité dans ce cas ne permet pas de savoir précisément de quoi il s’agit" précise-t-il.

Avec des magnitudes de 2,1 MLv, ces tremblements de terre sont considérés comme très mineurs. "C’est vraiment très petit sur l’échelle de Richter. Pour avoir un ordre d’idée entre 2 et 3, l’énergie est multipliée par 30. Et 5, sur l’échelle, c’est plusieurs millions de fois plus puissant" souligne Antoine Schlupp. Dans le monde, chaque jour, des milliers de secousses de petite intensité sont mesurées. En France, elles sont environ une centaine chaque année. 

En Auvergne, une dizaine de stations contribue à enregistrer toutes ces données. Le RéNass rappelle régulièrement que les témoins de tremblements de terre peuvent répondre à un questionnaire sur franceséisme.fr. Trop faibles en intensité, les deux secousses enregistrées dans le Puy-de-Dôme et dans le Cantal n'ont été signalées par aucun habitant. "Elles étaient situées trop en profondeur" souligne Antoine Schlupp, puis il ajoute "à cette profondeur et avec seulement une magnitude de 2,1 MLv, il aurait fallu être situé juste au-dessus pour ressentir les secousses. Elles sont donc passées inaperçu auprès de la population". 

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