Les recherches sont restées vaines, ce lundi 2 juin, pour tenter de retrouver le base jumper, disparu depuis dimanche à Choranche, en Isère. Les chances de le retrouver vivant sont maintenant minimes. La zone d'exploration est très difficile d'accès et dangereuse pour les secours.
Le PGHM de l'Isère a relancé, ce lundi matin, ses recherches du base jumper disparu depuis dimanche. Il s'était élancé depuis le site de Bournillon, dans le Vercors: une "exit", c'est à dire une piste de décollage, bien connue des pratiquants de ce sport extrême.
Selon un commandant des gendarmes de haute montagne, le sportif n'a probablement pas eu le temps d'ouvrir sa voile, ce qui laisse craindre qu'il se soit décédé. Tout cela reste au conditionnel, car il n' y a aucun témoin visuel de son saut.
En dépit de plusieurs survols de la zone d'atterrissage, avec l'hélicoptère de la sécurité civile, aucune trace de son parachute n'a été aperçue. Il faut dire que la végétation est particulièrement dense, à cet endroit.
La zone de recherche a toutefois été légèrement étendue, dans un périmètre en forme de cône où le "baseux" a pu, malgré tout, dériver.
L'hélicoptère, seul moyen d'accès
L'hélicoptère permet également le treuillage des gendarmes à terre. La zone est en effet particulièrement abrupte et il est impossible d'y accéder autrement que par la voie des airs.
Les hommes sont déployés par groupe de six, au maximum, pour ratisser des bandes régulières et successives de la pente au flanc de la montagne. En raison des risques de chute de pierres, il est impossible de mettre plus de moyens, simultanément, sur le terrain sans risquer pour la sécurité des secours eux-mêmes.
Les recherches se poursuivront dans les prochains jours, probablement avec le concours des CRS spécialisés dans le secours en montagne. Ils ont proposé leur aide, compte tenu des difficultés rencontrées sur la zone.
