Ce mercredi 26 novembre, les pluies sont arrivées dans les Alpes du nord. Elles ont permis une amélioration sensible de la qualité de l'air sur Grenoble et la Zone urbaine des Pays de Savoie. Mais ce n'est pas encore suffisant pour le Nord-Isère, les vallées de Maurienne, Tarentaise et de l'Arve.
Les pluies sont là mais ne sont pas suffisamment abondantes pour lessiver totalement l'atmosphère. Les premières averses ont été salvatrices pour le Bassin grenoblois et la zone urbaine des Pays de Savoie qui, dans le bulletin de Air Rhône-Alpes, sortent de la liste des secteurs ayant atteint le "seuil d'information et de recommandations", premier échelon de l'échelle de la pollution. En revanche, sur le Nord-Isère et la Vallée de l'Arve, la pollution persiste au stade d'alerte avec un abaissement de la vitesse de 20km/h. Même scénario dans les vallées de Maurienne et de Tarentaise, en raison de l'activité industrielle.
Globalement, les niveaux sont en baisse, mais de manière certainement temporaire, puisque de nouvelles hausses sont attendues dès vendredi.
La vallée de l'Arve, au pays du Mont-Blanc!
Loin de l'image d'Epinal qui fait imaginer un air pur à deux pas du Mont-Blanc, la vallée de l'Arve fait souvent parler d'elle à la chronique pollution. Dimanche 23 novembre, c'est encore ce secteur qui est passé en premier en alerte pollution dans les Alpes du nord. La vitesse de circulation a été abaissée, comme le veut le dispositif, mais les camions appartenant à la classe Euro 3 (mis en circulation avant 2006) ont continué à rouler. En fait, le taux de particules PM10 ne serait pas encore jugé suffisamment important pour prendre cette mesure, selon la préfecture. Les élus du Pays du Mont-Blanc ne l'entendent pas de cette oreille. Ce mardi 25 novembre, réunis en conseil communautaire, ils ont adressé une nouvelle motion au préfet pour demander que l'on stoppe ces camions dès que le seuil de 80 microgrammes/m3 est atteint. Et ce n'est pas la première fois qu'ils demandent aux préfet d'agir.Récit