Des salariés d'Ecopla ont déposé une offre de reprise auprès du tribunal de commerce de Grenoble. Ils sont parvenus à "construire" un tour de table de 2,3 millions d’euros. Pour l'Union régionale des Scop, "l'enjeu est clairement de ne pas perdre une fois de plus une entreprise industrielle".
Le projet des "ex" prévoit la sauvegarde immédiate de 20 emplois, avec la perspective de passer à 50 emplois en 3 ans. La décision est aujourd'hui entre les mains du tribunal de commerce de Grenoble. Mais deux autres offres, émanant de groupes italiens, auraient été déposées et ne concerneraient que le rachat des machines et des outils, ce qui mettrait fin à 100 ans de savoir-faire sur le territoire.
Depuis maintenant 3 mois, les machines de l'unique fabricant français de barquettes aluminium sont à l'arrêt, les entrepôts sont vides et les salariés ont été licenciés. Pourtant, un collectif de salariés se bat, convaincu du potentiel de leur entreprise, pour se réapproprier l’outil de travail, repartir en Scop et sauvegarder des emplois dans la vallée du Grésivaudan.
C'est un dossier que nous soutenons à 100% "
Selon Meryem Yilmaz, responsable création-reprise de l'Union régionale des Scop, "l'enjeu est clairement de ne pas perdre une fois de plus une entreprise industrielle, d'assurer la sauvegarde des emplois et d'un savoir-faire unique en France. Depuis 3 mois, l'Union régionale des Scop et ses partenaires travaillent au côté des salariés pour monter le dossier de reprise. La société de capital-risque Transméa a choisi d'investir dans leur projet. C'est un dossier que nous soutenons à 100% à l'Union régionale des Scop, c'est un beau projet, d'un point de vue industriel, économique et humain. Et il n'a pas convaincu que nous: Ecopla Scop a déjà levé 70% des 50.000€ visés sur la plateforme de financement participatif Ulule et a reçu le soutien de la Communauté de Communes du Pays du Grésivaudan, des Mairies de Saint-Vincent-de-Mercuze et du Touvet, de l'Union Des Industries Métallurgiques, Electriques et Connexes (UDIMEC) et, à travers le fonds de revitalisation, de la Préfecture, de l'Agence de développement économique Isère (AEPI) et de la DIRECCTE."