Plus de 200 militants de l'UMP se sont rassemblés ce mercredi 20 mars au soir à Grenoble, afin de préparer les municipales de 2014. Cinq candidats potentiels ont pris la parole dont Alain Carignon. Mais, aucune annonce n'est à signaler.
Ils attendaient un nom ou, à défaut, au moins une candidature. Un signe. Mais ils n'ont rien eu. Les 200 militants de l'UMP réunis à la Maison du tourisme de Grenoble ont écouté, religieusement, les cinq hommes qui font office de candidats potentiels pour les municipales de l'an prochain: Denis Bonzy, Colin Lecordier, Benjamin Piton, Matthieu Chamussy et bien sûr...Alain Carignon. L'ancien maire, présent pour "engager une démarche collective", assure qu'il n'a pas encore pris sa décision. Comme s'il soufflait le chaud et le froid pour mieux se faire désirer, lui qui a passé de longues minutes à serrer des mains, faire des bises et se laisser photographier.
Alors que retenir de cette soirée, de ces quelques heures de débats? Sans doute ces charges contre la cible commune à tous les candidats potentiels de la droite locale: Michel Destot et son bilan après 18 ans de mandat. Bétonisation de la ville, explosion de la dette publique, embouteillages, pollution, saletés dans les rues et insécurité. Autant de sujets qui, pour l'instant, unissent et rassemblent les ténors de l'UMP locale.
Mais, rien ne dit que l'unité affichée résistera à l'épreuve des primaires. Surtout si Alain Carignon, autant adulé par ses supporters que détesté par ses adversaires, décide de se lancer à la reconquête de la ville. Près de 20 ans après l'avoir perdue.