Vidéo. Le bras de fer entre les médecins urgentistes du CHU de Grenoble et leur direction n'est pas encore terminé. Ce vendredi 15 février en matinée, on pensait pourtant qu'un protocole d'accord allait être signé mais les praticiens ont changé d'avis, butant sur un point.
Direction et médecins mécontents se sont réunis jeudi soir pour évoquer une fois encore les dysfonctionnements au service des urgences du CHU Grenoble-La Tronche. A l'issue de la rencontre, les urgentistes semblaient tous d'accord pour lever leur ultimatum, à savoir leur démission collective. Les promesses de la direction paraissaient à la hauteur.
Finalement, ce vendredi, patatras, l'accord oral a volé en éclats. Les urgentistes jugent une des promesses un peu floue, elle concerne la définition du mot "équivalent temps plein". Huit médecins en équivalent temps plein doivent rejoindre le service à l'année.
Quelles sont les promesses de la direction ?
- Recrutement de huit médecins urgentistes en équivalent temps plein. Cette mesure correspond à la création d’une troisième ligne de garde d’urgentistes qui vise à garantir la présence la nuit de 3 médecins seniors en semaine et le samedi.
- Réalisation de travaux dès cette année, afin de proposer aux patients une prise en charge plus confidentielle.
- Mise en place d’un médecin généraliste régulateur au SAMU en journée.
- Mise en place d’une cellule de placement des patients afin de réduire le temps consacré à trouver une place d’hospitalisation par les urgentistes.
- Définition des conditions de fonctionnement d’une unité post-urgences pour l’hiver prochain.
- Définition d’un projet concernant le système d’information du SAMU.
- Etablissement d’un plan d’investissement matériel, concernant en particulier la flotte des ambulances du Pôle Urgences SAMU SMUR.