Rixe d'Echirolles : 8 suspects mis en examen et placés en détention

Huit suspects ont été présentés aux juges d'instruction après la rixe qui a coûté la vie à deux jeunes à Echirolles.Ils ont été mis en examen pour "assassinats" et placés en détention provisoire

Huit suspects présentés aux juges d'instruction après la rixe qui a coûté la vie à deux jeunes à Echirolles (Isère) ont été mis en examen pour "assassinats" et placés en détention provisoire.Le huitième suspect a été mis en examen et placé sous mandat de dépôt tard dans la nuit de mercredi à jeudi.Le parquet avait requis des mandats de dépôt pour l'ensemble des personnes déférées.Le procureur avait estimé que les suspects avaient "des attaches à l'étranger" et pouvaient donc s'enfuir.

"Nous estimons (que ces personnes) ont participé de façon directe à la mort des deux victimes", avait déclaré dans l'après-midi le procureur de la République de Grenoble, Jean-Yves Coquillat, au cours d'une conférence de presse."Aucun n'a reconnu sa participation aux faits", avait-il toutefois précisé. "Ceux qui reconnaissent leur présence sur les lieux sont peu nombreux. Ils disent qu'ils n'ont rien fait".

Sur les 12 personnes en garde à vue mercredi matin, quatre avaient été relâchées car "il n'y avait pas de charges suffisantes" contre eux ou "parce que des éléments nous permettent d'affirmer qu'ils n'étaient pas sur place au moment des faits", avait précisé le procureur.Le plus jeune des deux frères militaires était par exemple en train de recevoir des soins dans une clinique d'Echirolles au moment de la rixe mortelle, après avoir
été blessé à la lèvre et au visage au cours d'une altercation précédente.La mère des deux frères a aussi été relâchée, de même qu'un troisième militaire qui avait été interpellé mardi.

Poursuivis pour "assassinat".


Le procureur a souligné qu'il avait choisi la qualification "la plus haute", celle pour assassinat, car "le fait de venir à plusieurs, armés, constitue la préméditation des homicides". L'avocat de deux des huit suspects, Me Arnaud Lévy-Soussan, a jugé cette qualification "excessive". "Cela implique que l'ensemble des personnes qui sont poursuivies avaient une intention homicide lorsqu'elles se sont rendues dans le parc" où a eu lieula rixe, a-t-il souligné, affirmant qu'il n'y avait "aucun élément" dans le dossier allant dans ce sens.

 "Il faudra déterminer le rôle de chacun" lors de l'instruction, a mis en garde le procureur, ajoutant que la qualification des faits pourrait évoluer au cours de l'instruction.

 

 

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