200 salariés de Vencorex ont manifesté à Pont de Claix en Isère pour dénoncer les futures suppressions d'emplois. Ils ont escorté un cercueil symbolique de l'usine aux bureaux de la direction.
La CGT dénonce 200 à 300 suppressions d'emplois directs sur 540, à l'horizon 2016, sur le site de Pont de Claix. Et plusieurs milliers en comptant les emplois indirects. Le syndicat a formulé un contre-projet qui permettrait de sauvegarder l'atelier TDI, visé par la prochaine restructuration. Mais il faudrait investir 100 millions d'euros.
Reportage Sarah Nabli et Vincent Habran
Intervenants : Elisabeth Franceschini Secrétaire administrative au CE de Vencorex, Philippe Da Cruz, Délégué CGT Vencorex, Julien Gillot, Délégué CGT Areva-Cezus à Jarrie
La direction de Vencorex n'a visiblement pas choisi la même stratégie. Dans un communiqué du 27 février dernier, le PDG Magnus Lanner annonce au contraire "un recentrage sur des produits de performance faisant appel à des technologies innovantes (...) gage de pérennité dans un environnement extrêmement concurrentiel".
Toujours selon ce communiqué, des discussions avec "les autorités et les partenaires" de Vencorex seraient en cours "pour atténuer les conséquences sociales" de cette réorientation. Ces discussions devraient s'achever fin mars.
"Notre ambition est d'assurer l'avenir de l'entreprise et du site de Pont-de-Claix" affirme Magnus Lanner.
Vencorex est une société commune à Perstorp, groupe chimique suédois, et PTT Global Chemical, le plus gros groupe pétrochimique thaïlandais.