Deuxième jour de procès en appel pour celle qu'on surnomme la "veuve noire" de l'Isère. Au Palais de Justice de Valence, les experts se sont succédés à la barre, notamment pour rendre leurs conclusions sur un mystérieux incendie et sur un document lié à un prêt de 165.000 euros.
Manuela Gonzalez, 55 ans, comparaît pour avoir tué Daniel Cano, découvert en 2008 à l'arrière de son véhicule brûlé. L'enquête avait conclu à un incendie volontaire et les analyses toxicologiques avaient révélé la présence de trois somnifères dans le sang de la victime.
Un mois avant, il avait déjà failli mourir dans l'incendie de la chambre conjugale. Manuela Gonzalez a affirmé que le "responsable" était son chien qui avait renversé une bougie. Pour l'accusation, ce scénario ne tient pas, regrettant l'absence de reconstitution à l'époque.
Reportage de Marion Feutry et Maxime Quemener
Le couple vivait des tensions depuis plusieurs mois, autour d'un emprunt de 165.000 euros contracté par l'épouse, et dans lequel les enquêteurs ont vu un mobile financier. Ce mardi 24 mai, un expert a confirmé que la signature sur le document ne pouvait être celle Daniel Cano.