Il lui reste deux manches de GP2 à disputer mais, samedi, c'est en Formule E que Nathanaël Berthon s'est illustré en prenant la 8ème place du premier e-Prix de la nouvelle saison de Formule E, à Pékin. Lundi soir, l'Auvergnat est revenu sur sa bonne performance dans Match Retour.
Samedi, à Pékin, Nathanaël Berthon a pris la 8ème place du premier e-Prix de la saison de Formule E. La F1 électrique vit sa deuxième saison avec un plateau prestigieux composés de nombreux ex pilotes de la discipline reine : la Formule 1. Le natif de Romagnat, dans le Puy-de-Dôme, a bien négocié la course malgré en un départ en 17ème position. Il faut dire que son équipe, Aguri, dispose du plus petit moteur. Lundi, à peine rentré en Auvergne, et avant de repartir dès mercredi à Monaco pour des essais en simulateur puis pour la Malaisie où sera disputée la deuxième épreuve de la saison, il a fait un détour par le studio de France 3 Auvergne pour répondre aux questions de Jean-Luc Roussilhe dans Match Retour.
Une première réussie à Pékin...
C'était plutôt pas mal car on revient à la maison avec des points, ce n'était pas gagné d'avance. L'équipe était très contente du résultat, et moi aussi pour ma première course.
Passer de la catégorie GP2 à la Formule E électrique, des sensations qui changent ?
C'est complètement différent, la GP2 ressemble plus à une Formule 1 par rapport au bruit notamment, mais aussi par rapport à la vitesse. Là, c'est un format assez particulier. En performances, ce n'est pas comparable mais c'est un laboratoire. Les voitures embarquent beaucoup de technologies. Il faut utiliser sa tête et c'est très stratégique, il faut gérer l'énergie et pas que. Il y a beaucoup de choses à faire au volant, à penser.
On trouve beaucoup d'anciens pilotes de Formule 1 sur le plateau de la Formule E (Buemi, Heidfeld, Villeneuve, etc.)...
Jacques a été champion du monde de F1 en 1997 mais on a un très gros niveau du pilotes. Sur 20 pilotes, on est à peu près une quinzaine à avoir roulé en Formule 1. Il y a beaucoup de moyens qui sont mis. L'intérêt des fans étaient intense à Pékin.
Et vous, la F1, vous avez tiré un trait définitif dessus ?
Je vais terminer la saison de GP2. On ne sait jamais ce qui peut se passer dans une carrière. Maintenant, c'est sûr que la F1 est très compliquée d'accès aujourd'hui. Il faut d'énormes sponsors que je n'ai pas. J'ai loupé quelques contrats à cause de ça. Mon avenir, je le vois plutôt dans cette Formule E et peut-être aussi en endurance.