En cas de pic de pollution, les voitures les plus anciennes et les plus polluantes seront mises à l’index. La mesure est entrée en vigueur le 1er novembre 2016 à Grenoble. Elle est déjà controversée.
Alain Freyssinet, vice-président de l’automobile club du Dauphiné, est un amateur de voitures anciennes. Il collectionne les modèles des années 80.
Désormais, au 5e jour de persistance d’un pic de pollution de l’air, il ne pourra plus sortir ses autos de collection.
Pour lui, ce n’est pas vraiment un problème car il possède un véhicule plus récent. Il estime néanmoins que la mesure est injuste car la plupart du temps « on ne circule pas dans un véhicule ancien par plaisir. C’est souvent pas manque de moyens. ».
Alain Freyssinet dénonce également le revirement des politiques : « On roule avec des véhicules diesels « prescrits » par nos gouvernements successifs. Ce parc sera demain invendable ».
Il critique aussi le réseau de transports en commun « pas toujours adapté » pour ceux qui habitent en périphérie de Grenoble ou qui ont des horaires de travail décalés.
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