Mardi le volet numérique de la nouvelle Loi Montagne a été adopté à l'Assemblée nationale. Dans la foulée, le grand congrès de l'Anem a débuté jeudi à Saint-Dié-les-Vosges. L'équipement numérique était au coeur des débats. Pour la 1ere fois, les opérateurs de téléphonie mobile étaient présents.
L'association nationale des élus de montagne a débuté hier dans le département des Vosges, avec une question centrale abordée, l'équipement numérique... Et pour la première fois, les opérateurs de téléphonie mobile étaient tous présents.
La couverture téléphonique dans les zones de montagne, un des grands enjeux pour les 550 élus de l'ANEM. La disparition logique des téléphones fixes et l'essor des téléphones portables et tablettes numériques mettent la pression sur les opérateurs nationaux, car de nombreuses zones blanches subsistent.
"Nous avons depuis quelques années un programme qui prévoit de couvrir 4000 communes en internet mobile, nous avons encore 1700 villes à couvrir d'ici 2017 notamment en montagne", a rappelé Michel Combot, le Directeur général de la Fédération française des télécom.
Dans ces zones blanches, la difficulté c'est le financement et la mutualisation des équipements. Les nouveaux pylones pourraient être financés à parts égales par l'Etat et les collectivités. Les opérateurs paieraient les équipements techniques.
Pour dresser une carte précise de ces zones blanches, un nouvel outil est mis à disposition des élus, France mobile, une plateforme éditée par le Secrétariat d'Etat au numérique.
Reportage de Christian Deville, Anne Ployard, François Hubaud: