Pull, chaussure, pantalon, appareil photo, ordinateur... servent de pot à des plantations sur deux balcons de la Sucrière. Ces oeuvres périssables nous renvoient à notre propre mode de vie.
Michel Blazy a créé de petites jardinières faussement improvisées à partir d'objets banals comme des chaussures, des appareils photos, des vêtements et de plantations à la Sucrière.Il confronte ainsi deux cycles de vie différents, celui des objets, très vite obsolètes dans notre société de consommation, et celui de la nature plus lent, laissant planer le doute sur leur fin, inéluctable.
Michel Blazy est né en 1966. Vous avez peut-être eu l'occasion de voir Sculpcure, bar à oranges, des oranges coupées en deux et privées de leur jus pourrissantes empilées sur un plateau ou sa grotte, un cocon géant de coton ensemencé de graines de lentilles blondes qui germent au fil des jours. L'artiste monégasque nous interroge sur le temps et les cycles.
Son travail est présent dans de nombreuses collections publiques: le Musée national d’art moderne – Centre Pompidou, le Museum of Old and New Art (MONA), Tasmanie, le Musée d’art moderne de la Ville de Paris, le Nouveau Musée National de Monaco, les Abattoirs, Toulouse et une dizaine de fonds régionaux d’art contemporain.
Exposition à la Sucrière jusqu'au 3 janvier 2016.
Entrée 15 euros (ce ticket donne accès à chaque lieu d'exposition de la Biennale) | tarif réduit 8 euros
Gratuit pour les moins de 15 ans et les étudiants de la région Rhône-Alpes
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