Avant dernière ligne droite. Pas de difficulté majeure pour la navigation ou la conduite, histoire de reposer les compétitrices et leur monture. Détails à ne pas négliger, la distance et le temps qui seront sûrement les problématiques du jour. kilométrage idéal 200 km – Temps estimé 10h45
Si les espaces sont ouverts, le moindre problème mécanique ou d'ensablement pourrait coûter cher.
Mais si tout se passe bien, alors c'est du pur bonheur. Un tapis feutré sous les roues, des reliefs marqués et reconnaissables sur la carte et l'Oued Hassi Bou Haïara qui ne devrait être qu'une formalité car la conduite est sans nul doute maintenant plus précise et aiguisée. La seule stratégie du jour : tirer le plus droit possible et gagner les petits kilomètres si précieux.Les paysages seront lunaires et désertiques particulièrement sur la fin de journée. Au sable rose succèdera un univers de cailloux, puis un cratère improbable et enfin une palmeraie sans fin. Le but final, le bivouac pour se préparer à l'étape finale.
Nos gazelles de l’équipage 220 a dû être piqué au vif par une performance qui n’était pas celle espérée sur l’étape marathon. Dès le départ, elles vont droit sur le premier Point de Contrôle (CP) pour récupérer au plus vite les points GPS des 6 autres points de passage obligés.
Si cette étape paraît facile sur le papier, elle est néanmoins risquée. Si le pilotage n’est pas mis à rude épreuve, la navigation l’est. Sur de grandes distances, sur des espaces ouverts, le cap doit être précis pour les indications à la pilote et il doit être tenu. Le moindre degré de décalage et sur plusieurs dizaines de kilomètres, les écarts peuvent représenter plusieurs centaines de mètres.
Il est donc nécessaire de s’arrêter régulièrement et de procéder à une triangulation pour reprendre le « bon » cap.
A ce petit jeu, Pilar et Pascale excellent. Parties vers 6h15 ce matin, elles étaient arrivées dans les premières au bivouac à 16 heures. Pas mal de casse chez les concurrentes, des demandes d’assistances mécaniques et des tankages (ensablement). Les véhicules et les organismes commencent à fatiguer. Et demain est annoncée la prochaine étape, celle qui, sans doute, sera décisive pour le classement : un deuxième marathon.
Les Roz Avel vont pouvoir s’y préparer dans le calme et la sérénité. Elles n’auront jamais eu autant de temps pour le faire depuis le début du Rallye.
Vous pouvez les encourager en leur adressant un mail sur :