Vaste plan de restructuration chez Royer

Le groupe Royer, numéro un français du négoce de chaussures présente un plan de réorganisation et compte fermer son site de Gironde. Objectif : économiser 11 millions d'euros par an jusqu'en 2015. La Bretagne récupérerait de l'activité.

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Le groupe Royer, numéro un français du négoce de chaussures a présenté mardi un plan de réorganisation prévoyant des mesures d'économies de 11 millions d'euros par an
jusqu'en 2015 et la fermeture de son site Girondin à Blanquefort qui emploie 68 salariés. Dans une interview à Ouest-France, Jacques Royer le PDG du groupe se veut rassurant. 

Fondé en 1945, le siège social du groupe est à Fougères. En 2012, il a connu sa première perte légère en raison d'une baisse de la consommation liée à la crise économique. Selon un porte parole de l'entreprise, la stratégie commerciale du groupe doit être remise à plat.

Le site de Blanquefort (Gironde) où sont fabriqués les échantillons et les prototypes des chaussures pour enfants devrait fermer. Ses activités devraient être rapatriées sur les sites de Fougères et de Cholet. Sur les 68 personnes concernées, la moitié pourrait bénéficier de mesures de reclassement ou de départs en retraite selon un porte parole du groupe. 

Le groupe Royer compte 16 sites en France et emploie 718 salariés. Il exploite 39 marques dont kélian, Charles Jourdan ou Mod 8. En 2011, son chiffre d'affaire était de 300 millions d'euros. 



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