Alors que le procès en appel des marins du Junior avait débuté mi-juin devant la cour d'assises spéciale d'Ille-et-Vilaine, celle-ci vient de demander le renvoi de l'affaire. La présidente souhaite notamment avoir accès à un CD-Rom, l'une des pièces à conviction, qui a disparu des scellés.
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La cour spéciale d'Ille-et-Vilaine, composée uniquement magistrats professionnels a rendu sa décision : le procès du cargo Junior est renvoyé à une session ultérieure. La présidente réclame l'accès à des informations supplémentaires et notamment à un CD-Rom qui contiendrait des images permettant d'établir les conditions de l'arraisonnement en 2008.
Une des pièces à conviction envolée, et le secret-défense invoqué
Parmi les éléments qui permettrait d'entrevoir la vérité sur l'affaire du cargo Junior, un CD-Rom. Il retrace l'intervention de la marine française et pourrait déterminer si oui ou non celle-ci était habilitée à agir. Seul problème,
ce CD-Rom a disparu des scellés ainsi que d'autres documents. La présidente de la cour d'assises spéciale d'Ille-et-Vilaine Laurence Delhaye
a lancé une enquête afin de retrouver cette pièce importante du dossier. La préfecture maritime en possèderait un second mais il comprendrait des renseignements classés secret-défense. Elle a accepté d'en fournir une copie mais sans les extraits classés. Laurence Delhaye veut avoir accès à toutes les images, sans exception, d'où le renvoi de l'affaire.
Un cargo, 3,2 tonnes de cocaïne,
L'affaire du cargo Junior remonte à 2008. Alors qu'il est mission au Sénégal, un bâtiment de la Marine nationale française reçoit pour mission d'arraisonner un cargo de retour d'Amérique du Sud. Celui-ci est suspecté de transporter des stupéfiants. Le navire refuse d'obtempérer et les commandos français interviennent à bord au moment où l'équipage est en train de jeter la marchandise. La découverte est de taille : 3,2 tonnes de cocaïne, à destination de l'Europe.