La Bretagne est dans les gênes du Tour de France. Rares sont les éditions qui ne sont pas passées dans la région. Les grandes dates, les grands noms du Tour de France à la mode de Bretagne.
1907-1908
Le Tour est né depuis 5 ans, et voici que Lucien Mazan, venu d'Argentine, grave son nom à deux reprise au palmarès de la grande boucle. Il se fait appeler "Breton", en référence à ses origines (Plessé, en Loire-inférieure), puis "Petit Breton" afin de ne pas le confondre avec un homonyme du peloton. Lucien Petit Breton est le premier coureur à remporter le tour à deux reprises.
1939
"Du cliquetis des pédales au bruit des bottes". C'est ainsi que le magazine d'histoire contemporaine de Bretagne, En Envor caractérise tour 1939. Depuis 10 ans, le tour n'a plus remis une pédale dans le Morbihan. Malgré les menaces d'un conflit, il fera étape en 1939 à Lorient, le 14 juillet. Une équipe de l'Ouest sera créé pour l'occasion. Pierre Cloarec remportera la veille l'étape entre Rennes et Brest. Pierre Cogan et Jean-Marie Goasmat resteront dans leur caserne. La guerre interrompra une autre épreuve attendue sur les terres bretonnes, le circuit de l'Ouest.
1947, 1952
Le tour reprend après 7 ans d'absence. Le Morbihannais Jean Robic, qui choisira de rester dans les Ardennes après sa mobilisation, remporte ce premier tour d'après-guerre. Il est secondé par Jean-Marie Goasmat, qui terminera à la neuvième place au classement général. On le retrouvera en 1952 au sommet du Mont Ventoux pour une victoire d'étape, mais cela ne suffira pas pour contrer les Italiens, et notament Fausto Coppi.
1953, 1954, 1955
Ce sont les années de Louison Bobet. Les trois années où il emporte l'épreuve, le champion de Saint-Méen-le-Grand sera intouchable. Il a été aussi champion du monde sur route en 1954 et vainqueur de Paris-Roubaix en 1956.
1963
Jacques Anquetil domine le tour depuis 1961. Dans sa roue, un équipier qui prendra le surnom de l"aigle de Perros". Guy Ignolin s'est établit dans le Tregor et deviendra un breton d'adoption. En 1963, il remportera une étape s'anthologie dans les Pyréenées, avant de doubler la mise à Saint-Etienne. Une course porte aujourd'hui son nom.
1972
Le sprinter est aux portes de la gloire cette année là. Cyrille Guimard réussi, au vélodrome de Saint-Brieuc, à "voler" le maillot jaune à Eddy Merckx . Après une nouvelle victoire sur le Revard il est en passe de finir sur le podium à la seconde place, avec le maillot vert. Malheureusement, une douleur au genou le contraint à l'abandon. Il dirigera par la suite deux équipe professionnelles, Renault et Gitane.
1978, 1979
En 1978, Bernard Hinault remporte pour la première fois le maillot jaune. Il s’imposera de nouveau, en 1979, 1981, 1982 et 1985, devenant à son tour quintuple vainqueur de la Grande Boucle. Le "blaireau" arrive dans la capitale avec le maillot jaune. Sur les Champs-Elysées, il ne laissera aucune chances aux sprinters. le breton est têtu, c'est confirmé. Ce sera la première fois que le maillots jaune s'impose sur les Champs-Elysées. Bernard Hinault s'impose comme le patron du tour pour les années qui viennent.
1982
Il avait abandonné le tour en 1980, et repris les commandes dès 181. mais en cet§ été, alors qu'il arrive de nouveaux sur les Champs-Elysées de nouveau en jaune, certains commentateurs toruvent que le breton manque de panache. Qu'à cela ne tienne, il remportera l'étape au sprint, ce qui n'est pas sa spécialité.
1990
Ce 10 juillet, en Suisse, on oubliera Bower ou Ciapucci... Cleverola est devant et s'enviolle pour la victoire. Derrière se joue le maillot jaune. Un finistérien fort en gueule entend bien jouer les trouble-fêtes. Lorsque Ronan Pensec monte sur le podium en jaune, il fera la joie de toutes une région.
1995
Le tour démarre à Saint-Brieuc dans un orage. On attendait l'éclair, Chris Boorgaman, le grand spécialiste du contre la montre. Mais opn aura une hécatombe. Il chute, les autres favoris lèvent le pied. C'est Jacky Durand, qu'il faudra aller chercher à l'hôtel, qui endosse le maillot jaune.